Webinaire : La conjoncture du crédit immobilier pour les non-résidents et les expatriés à la mi 2023

Le webinaire vise à aborder la question du crédit immobilier pour les non-résidents et expatriés, en fournissant des informations pratiques et pertinentes. Crédit International se spécialise dans la gestion de patrimoine et les services bancaires pour cette population depuis 14 ans. L'objectif est de répondre à leurs besoins en offrant des solutions adaptées et en minimisant les charges.

Historiquement, les taux d'intérêt bas depuis 2015 ont rendu le crédit immobilier moins rentable pour les banques. Cela a conduit à une diminution des financements pour les non-résidents, car les banques préfèrent désormais des dossiers moins complexes. La fermeture du Crédit Foncier et la réduction des activités d'autres banques ont illustré cette tendance défavorable aux expatriés.

Les banques ont montré moins d'intérêt pour financer les non-résidents en raison des taux bas, ce qui a conduit à une sélection plus stricte des dossiers. Cependant, avec la récente remontée des taux, on observe une potentialité de diversification des financements pour les non-résidents, bien que ce changement soit lent et progressif.

Avec l'augmentation des taux d'intérêt, les produits bancaires redeviennent plus attractifs pour les banques, ce qui pourrait à terme élargir les options de financement pour les expatriés. Les taux actuels négociés pour les non-résidents sont autour de 3,5%-4%, et bien qu'ils constituent une charge plus lourde pour les investissements locatifs, ils créent de nouvelles opportunités pour les expatriés.

Les taux pour les non-résidents peuvent être légèrement plus élevés que pour les résidents en raison d'une prime de risque, bien que cela ne soit pas systématique. L'évolution probable des taux ne suggère pas de baisse immédiate ; au contraire, une stabilisation aux alentours de 3,5% à 4% est plus réaliste, et une hausse graduelle pourrait continuer jusqu'à la fin de l'année.

Au niveau des conditions de financement, les banques demandent généralement 80% du financement du bien pour les non-résidents, avec un apport d'environ 30% du total, incluant les frais de notaire. Cependant, des financements à 90% ou 100% sont parfois possibles, bien qu'ils soient rares et nécessitent un profil robuste.

La contrepartie exigée par les banques pour les non-résidents consiste souvent en des placements d'épargne au sein de la banque, généralement entre 10% et 25% du montant du prêt. Ces demandes sont une alternative à la domiciliation de salaire, difficilement applicable aux non-résidents.

Il est généralement possible de négocier des durées de prêt entre 5 et 20 ans, bien que 25 ans soit rare, surtout pour des investissements locatifs. L'éligibilité au financement dépend aussi du taux d'endettement qui ne doit pas dépasser 35%, contrairement aux directives du HCSF.

L'Europe est la zone la plus facile à financer pour les non-résidents, contraster avec l'Afrique, qui est la zone la plus problématique. Les États-Unis et les Émirats sont finançables mais plus complexes à cause de la réglementation. Les grandes entreprises et les localités moins exotiques augmentent les chances de financement.

Les dossiers provenant de pays politiquement stables et économiquement puissants comme le Canada sont généralement bien accueillis. Cependant, les pays perçus comme risqués ou complexes, comme certains pays africains, rencontrent plus de difficultés. Les grandes entreprises internationales sont favorisées par les banques.