Les machines à bois [Film complet]

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https://www.youtube.com/watch?v=pqZ78YbWUs0

Résumé

TLDRCe témoignage met en lumière les dangers du travail du bois, notamment les risques de cancer professionnel et d'accidents liés à l'utilisation de machines. L'intervenant partage son expérience personnelle d'un cancer causé par l'exposition à la poussière de bois, soulignant l'importance de la sécurité au travail. Il aborde également les défis de la formation des jeunes apprentis et la nécessité d'améliorer les conditions de travail pour réduire les accidents. Des solutions pratiques sont proposées, telles que l'utilisation d'outils moins bruyants, un meilleur captage des poussières, et l'importance d'une culture de sécurité au sein des entreprises.

A retenir

  • 🛠️ La sécurité au travail est primordiale pour prévenir les accidents.
  • 💼 Les cancers professionnels liés aux poussières de bois sont en augmentation.
  • 👷‍♂️ La formation des jeunes apprentis est essentielle pour une meilleure sensibilisation aux risques.
  • 🔧 L'utilisation d'outils sécurisés peut réduire les accidents.
  • 📉 Investir dans la sécurité peut améliorer la productivité à long terme.
  • 🌬️ Un bon captage des poussières est crucial pour la santé des travailleurs.
  • 🔊 Les bruits d'impact sont plus dangereux que les bruits aériens.
  • 📋 L'évaluation des risques doit être une priorité pour les employeurs.
  • 🚧 La propreté de l'atelier contribue à un environnement de travail sûr.
  • 🤝 Un dialogue ouvert entre employés et responsables est nécessaire pour améliorer la sécurité.

Chronologie

  • 00:00:00 - 00:05:00

    L'intervenant partage son expérience d'un cancer professionnel causé par des poussières de bois, résultant d'un accident sur une machine. Il souligne l'importance de la sécurité au travail, en notant que la vigilance diminue avec l'expérience. Il évoque également les dangers liés aux machines, aux bruits et aux gestes répétitifs, ainsi que l'importance d'une approche globale pour améliorer les postes de travail et réduire les risques.

  • 00:05:00 - 00:10:00

    Le deuxième segment aborde les postures de travail et les gestes répétitifs qui augmentent le risque de blessures. L'intervenant suggère d'utiliser des machines modernes pour améliorer la sécurité et de développer des solutions innovantes pour travailler en toute sécurité. Il met en avant l'importance de la propreté et de l'aspiration des poussières pour réduire les risques de cancer et d'accidents, tout en soulignant que la sécurité ne doit pas être négligée au profit de la productivité.

  • 00:10:00 - 00:19:12

    Le dernier segment traite de l'importance de l'ergonomie et de l'amélioration des conditions de travail. L'intervenant explique comment des investissements dans des machines modernes et des aménagements de postes de travail peuvent améliorer la sécurité et la productivité. Il insiste sur la nécessité d'un dialogue entre les employés et la direction pour identifier et mettre en œuvre des solutions efficaces, soulignant que la sécurité et la productivité doivent aller de pair pour rester compétitif sur le marché.

Carte mentale

Vidéo Q&R

  • Quels sont les risques liés au travail du bois ?

    Les risques incluent le cancer professionnel, les accidents dus aux machines, et les troubles musculosquelettiques.

  • Comment réduire les risques au travail ?

    Il est essentiel d'améliorer les postes de travail, d'utiliser des machines sécurisées et de former les employés.

  • Pourquoi la sécurité au travail est-elle souvent négligée ?

    La sécurité est perçue comme coûteuse et contraignante, ce qui peut mener à des accidents.

  • Quel est l'impact des poussières de bois sur la santé ?

    Les poussières de bois peuvent causer des cancers et des maladies respiratoires.

  • Comment sensibiliser les jeunes apprentis aux risques ?

    Il est important de leur fournir une formation adéquate et de les impliquer dans les discussions sur la sécurité.

  • Quelles solutions existent pour améliorer la sécurité au travail ?

    Des machines insonorisées, un meilleur captage des poussières, et des formations régulières.

  • Quel est le rôle de l'employeur dans la sécurité au travail ?

    L'employeur doit évaluer les risques et mettre en place des mesures de prévention.

  • Comment la productivité est-elle liée à la sécurité ?

    Une meilleure sécurité peut réduire les accidents, ce qui améliore la productivité à long terme.

  • Quels outils peuvent aider à réduire le bruit au travail ?

    L'utilisation d'outils moins bruyants et l'insonorisation des machines.

  • Pourquoi est-il important de maintenir un environnement de travail propre ?

    Un environnement propre réduit les risques d'accidents et améliore la santé des travailleurs.

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Sous-titres
fr
Défilement automatique:
  • 00:01:00
    J'ai eu un cancer professionnel dû aux
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    poussières. J'ai passé la main sous le
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    sous l'entraîneur. J'essayé des petites
  • 00:01:07
    colle en bois sur une circulaire.
  • 00:01:09
    L'entraîneur m'a emmené avec la pièce de
  • 00:01:11
    bois et puis il y en a une
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    qui qui s'est coincé avec la lamp puis
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    qui a giclé. Et puis de la main gauche,
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    au lieu de me mettre bien à gauche, j'ai
  • 00:01:20
    mis ma main sur la lame. La fraise a a
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    touché mon guide et m'a m'a emmené la
  • 00:01:25
    main gauche sur sur l'outil. J'ai donc
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    fait un concert de l'hmoï mais qui s'est
  • 00:01:29
    déclaré 11 ans après quand est parti et
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    puis il restait plus que les doigts quoi
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    en 22 ans de métier jamais niin c'est un
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    moment d'uneattention on vous dit
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    monsieur on est obligé de couper ancien
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    qu'un morceau de bois je pensais déjà
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    n'avoir pas pour longtemps la peur un
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    peu du danger s'estompe avec les années
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    et on croit que rien peut nous arriver
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    pour aller vite faut prendre son temps
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    quoi. Ouais dans une démarche plus
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    globale entreprise. Et si on réfléchit
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    par exemple sur l'amélioration d'un d'un
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    poste de travail, il faut il faut y
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    réfléchir globalement. Le bois est un
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    matériau très
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    hétérogène. Il ne va pas réagir de la
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    même façon suivant le sens dans lequel
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    on va le travailler. Il s'agit de
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    machines qui sont déjà en soi
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    extrêmement dangereuses. Les pièces sont
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    tenues à la main, hein, sont poussées à
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    la main. Le côté artisanal conduit à à
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    l'augmentation du risque. Les lésions
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    qui sont générées par le bruit sont
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    extrêmement grave et
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    c'est définitif. Il faut aussi
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    différencier, je crois les bruits
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    aériens des des bruits d'impact. Les
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    bruits d'impact sont encore plus
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    dangereux que les autres. Quand on
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    travaille sur une machine qui génère de
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    la poussière qui se voit pas, on s'en
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    mifie pas. Le cancer de l'éthmoïde sont
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    des maladies qui mettent énormément de
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    temps à se déclarer. Le risque des
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    vernis, c'est difficile à l'évaluer. Les
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    gestes répétitif entraîne un ensemble de
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    pathologies qu'on regroupe sous le terme
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    de trouble musculosquelettique. Le
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    stress et la fatigue. Oui, c'est vrai.
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    C'est la cadence, c'est la productivité.
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    Les victimes d'accident sont souvent des
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    jeunes de moins de 25 ans ou alors des
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    gens expérimentés de plus de 45 ou 50
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    ans et qui ont perdu l'habitude d'être
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    vigilants. Quand on voit les jeunes
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    apprentis, on se rend compte qu'ils sont
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    sensibilisés à tous ces
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    risques et qu'ils n'ont pas la même
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    approche que les opérateurs plus
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    anciens. Et c'est parfois pour eux
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    difficile de mettre en application tout
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    ce qu'ils ont appris. Ça ne s'improvise
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    pas. On ne forme pas un menuisier en 2
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    jours. Le risque nul existe pas. Le
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    risque nul n'existe pas. Si on a une
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    démarche strictement liée à la sécurité,
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    il y a il y a un côté
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    norme
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    contraignant qui peut être mal perçu. La
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    mise en place de ce document unique sur
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    l'évaluation des risques amène
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    l'employeur et tous les intervenants en
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    prévention à se concerter et à se poser
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    des questions. Quand vous avez un risque
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    sur telle machine, il y a combien de
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    solutions pour réduire le risque ?
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    Combien ça coûte et qu'est-ce qu'on met
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    comme plan ? Et et ces solutions, on
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    peut pas les trouver tout seul. La
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    sécurité, c'est un coût, hein, investir
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    dans une machine. Si la sécurité
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    augmente trop le prix de vente, vous
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    vendez plus de produit, vous avez plus
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    de clients, vous avez plus besoin de
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    sécurité. On considère souvent que la
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    sécurité coûte cher à l'entreprise. Or,
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    ce sont les accidents du travail et les
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    maladies professionnelles qui coûtent
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    cher. Une surdité professionnelle
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    dépasse les 100000 € entièrement
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    supportés par les cotisations des
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    employeurs et réparti sur la branche
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    professionnelle. C'est une obligation de
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    d'être de progresser constamment. Les
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    petites entreprises qui pendant des
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    années n'ont pas progressé, bah elles
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    sont malheureusement condamné à mourir.
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    Maxime, tu vas faire un champfrein sur
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    cette pièce sur les six côtés. En
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    regardant bien le plan
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    ici. D'accord.
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    déjà la position de l'opérateur courbé,
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    il il se penche en avant, ce qui fait
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    que au niveau du dos, c'est ça doit pas
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    être spécialement bon. Puis a il y a
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    surtout ses doigts, la maincère des
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    taux, il va devoir répéter ce même
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    geste. Tous les ingrédients sont
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    pratiquement réunis pour pour favoriser
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    la case, quoi. La pièce de bois, elle
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    est petite, une petite pièce, un
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    poussoir pour la tenir, c'est pas un
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    problème. Le gros défaut, j'ai trouvé
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    c'était cette tenue, cette main crispée
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    qui tient là. des petites pièces comme
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    ça, on peut les traiter sur des
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    commandes numériques. Dans les
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    entreprises, on a des idées ingénieuses
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    pour trouver des moyens pour fabriquer
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    les pièces. Il faut développer les mêmes
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    idées pour travailler en sécurité. On
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    peut peut-être en mettre six sur un
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    dispositif et à ce moment-là, on va
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    tenir une grande pièce où chacune sera
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    tenue séparément.
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    Tu viens ? Comment je règle la joue là ?
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    B sur la tête d' colonne. Ouais. Bah à
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    côté il y a un boulon. Tu prends tu
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    desseres, tu règles après, tuessayes.
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    OK. Merci.
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    Ce balayage de la table avec la main là
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    qui peut bien sûr engendrer un accident.
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    C'est spectaculaire. On l'a vu une fois
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    à un moment où il a détourné des copos
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    avec sa pièce de bois. Oui. À la fin il
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    l'a pas fait. Pourquoi déjà avoir une
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    aspiration sur la machine peut-être plus
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    performante. La soufflette n'est pas une
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    bonne solution parce qu'elle crée un
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    risque supplémentaire donc de mise en
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    suspension des poussières de bois et
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    puis elle majore le risque d'exposition
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    au bruit. Et toujours ce ce petit
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    tapotement sur l'épaule que vous avez
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    remarqué. Oui, l'opérateur qui a dérangé
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    en pleine activité. Euh je pense c'est
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    une
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    faute ?
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    Oui, faudrait finir d'usiner la série
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    là. Ça porte dans 5 minutes. Deux champ
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    frein
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    là. Dépêche d'accord.
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    table de machine n'est pas un établi. En
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    aucun cas, on doit s'en servir pour ou
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    stocker
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    ou empiler des pièces même
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    momentanément. Quand on quand on prend
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    un morceau de bois comme il prend, on le
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    pousse avec les avec nos mains. Même là
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    dans dans une bonne condition, il y a
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    danger. La hauteur de ce chariot,
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    pourquoi si bas il va se baisser des
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    dizaines de fois alors qu'il faut qu'il
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    aille vite ? On a mis en place quand
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    même beaucoup de chevalets pour que le
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    bois il soit à la hauteur. Il met en
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    route sa toupie déjà elle est pas arrivé
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    au maximum de sa vitesse, il commence à
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    passer ses pièces. Donc le cas précis
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    pour moi c'est l'urgence. L'urgence
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    étant une donnée de l'entreprise. Partir
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    du principe que on aura pas d'urgence
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    c'est se mettre dans une situation où
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    elle va arriver quand même et on y aura
  • 00:09:33
    pas pensé. bien gérer l'urgence, c'est
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    peut-être de se dire bah une fois par
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    semaine, on essaie d'anticiper une
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    demi-heure pour gérer les urgences quoi.
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    Voilà monsieur Bernard, j'ai une petite
  • 00:10:04
    série de feuillures arrêtées à faire.
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    Ouis, d'accord. Donc sur ces pièces
  • 00:10:10
    celle là
  • 00:10:11
    après paquet là. Bon ben d'accord, pas
  • 00:10:13
    de problème. D'accord, ça marche.
  • 00:10:53
    On prend un outil d'ancienne génération
  • 00:10:55
    donc qui va déjà dans un premier temps
  • 00:10:58
    favoriser le rejet, l'absence de de buté
  • 00:11:02
    d'attaque fait que le morceau de bois
  • 00:11:04
    qui s'offre comme ça, donc à un outil
  • 00:11:06
    tournant pas la bonne fréquence de
  • 00:11:07
    rotation avec une prise de passe
  • 00:11:09
    importante et est forcément rejeté à une
  • 00:11:11
    vitesse phénoménale quoi. Ça coupe bien,
  • 00:11:13
    attention, c'est dangereux. Mais non,
  • 00:11:15
    c'est quand ça coupe pas que c'est
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    dangereux. Le fait de choisir ses bonnes
  • 00:11:20
    ses bons paramètres de coupe, de choisir
  • 00:11:21
    son bon outil, au contraire vous
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    diminuez les risques. Il existe bien sûr
  • 00:11:24
    maintenant des machines extrêmement
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    performantes qui s'appellent des
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    profileuses où on peut faire de la
  • 00:11:29
    mondure arrêtée avec un entraîneur.
  • 00:11:31
    idéal
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    quoi. Allô
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    ? Bon ben d'accord,
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    entendu Fabrice, faudrait me couper des
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    morceaux de 20 cm pour la charpente. Ça
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    presse. Merci. Ouais,
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    ça presse un peu. Ouais, d'accord.
  • 00:12:16
    Très bien. 2
  • 00:12:42
    minutes. beaucoup de poussière en en
  • 00:12:45
    suspension et c'est vrai que le port du
  • 00:12:47
    masque est toute la journée est pénible.
  • 00:12:51
    Le nombre de cancers reconnu du aux
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    poussières de bois est en fait en
  • 00:12:54
    augmentation. Une des causes est
  • 00:12:57
    probablement l'augmentation des travaux
  • 00:13:00
    de finition souvent réalisés à la main.
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    Il faut savoir qu'après la
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    miè cause de cancer professionnel en
  • 00:13:07
    France. Il vaut mieux aspirer une
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    poussière plutôt que de la souffler. à
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    partir du moment où la souffle, on la
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    remet dans le volume d'air et puis on on
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    fait qu' amplifier le le phénomène. Il
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    s'agit bien sûr de réduire
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    l'empoussièrement au poste de travail et
  • 00:13:19
    la première règle, c'est de d'assurer un
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    meilleur captage. La propreté de
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    l'atelier, ça va aussi avec la
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    circulation des pièces comme on disait
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    tout à l'heure, des allées propres.
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    Cette air aspirée doit être filtrée et
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    si possible rejetée à l'extérieur des
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    locaux de travail pour éviter tout
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    risque de poussière résiduelle.
  • 00:14:57
    Oui. Dis-moi, Paul, c'est combien la
  • 00:15:00
    profondeur de l'araigneure ? La
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    profondeur, elle fait 12 là, tu vois.
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    Bon, fait 12 et demi, c'est pas grave.
  • 00:15:05
    Ça marche ? OK, ça roule.
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    On vient pas vers quelqu'un qui est en
  • 00:15:21
    train de travailler comme ça. C'est
  • 00:15:23
    c'est impensable. On me dit souvent il y
  • 00:15:26
    a pas besoin de mettre de protection
  • 00:15:27
    parce que je n'ai pas mal. En fait, il y
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    a pas du tout de parallélisme entre la
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    sensation qu'on peut avoir et la
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    dangerosité du bruit. Pour qu'une
  • 00:15:35
    protection auditive soit efficace, il
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    faut qu'elle soit portée la totalité de
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    la durée de l'exposition. Des demandes
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    bon des gens qui supportent mal le
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    casque d'avoir donc des bouchons
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    d'oreilles, d'autres qui supportent pas
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    les bouchons d'oreilles d'avoir des
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    bouchons d'oreilles euh moulé. Ce risque
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    peut être réduit par l'utilisation
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    d'outils moins bruyants, par la
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    suppression des soufflettes, mais aussi
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    par le remplacement de de machines
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    bruyantes par des machines insonorisées,
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    par l'encoffrement de certaines machines
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    et pourquoi pas par le traitement
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    acoustique des locaux et notamment dans
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    le cadre des locaux neufs.
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    On a été amené à penser à une
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    reconstruction du site de fabrication.
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    Donc là, on est rentré en contact avec
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    la CRAM, l'Adri et les fournisseur de
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    matériel pour aménager les postes de
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    travail pour la productivité et la
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    sécurité. Les solutions, on essaie de
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    les faire amener par eux et si on
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    impose, ça marche pas. Il faut que
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    l'idée vienne absolument d'eux. Avec une
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    table élévatrice et avec le robot qui
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    est derrière, on a gagné en
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    productivité. Ça nous permet d'être
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    polyvalent, c'est-à-dire s'il est en
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    avance sur son poste de travail, il peut
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    aller sur une autre machine et un autre
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    opérateur peut venir. On a une raboteuse
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    quatre faces sur lequel on fait le
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    profilage avec cabinet insonorisé. On
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    prend l'air extérieur justement pour
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    refroidir l'atelier qui lui est chauffé.
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    Le phonique, on l'a traité aussi par le
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    plafond, pas rien que par la cabine
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    d'aspiration. C'est un maximum de
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    petites choses qui ont énormément
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    d'importance aussi bien pour l'opérateur
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    que pour l'ensemble du personnel
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    travaillant dans l'atelier. C'est vrai
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    qu'il y a un vrai dialogue que c'est
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    soit entre les personnes ou avec le
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    responsable de production et avec ça
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    après on décortique, on dit c'est une
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    bonne idée, on va essayer et c'est comme
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    ça qu'on avance. Le progrès qu'on a fait
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    d'année en année vient justement de
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    cette démarche là. C'est le passage
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    obligé si on veut rester sur le marché
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    et pouvoir reposer autre chose que ce
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    qu'on faisait habituellement. Il y a
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    l'aspect de la sécurité, la productivité
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    qu'on peut en tirer. Le coup, faut
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    savoir ce que ça amène au bout. On a
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    monté dans la gamme, on on est à même à
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    faire beaucoup plus de choses sur les
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    plans d'architecte ou par rapport à la
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    demande du client ou à la concurrence
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    étrangère qui elle a évolué aussi.
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