New York Times Co. v. Sullivan Summary | quimbee.com

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https://www.youtube.com/watch?v=jmxIHwh-0Jc

Résumé

TLDRLa vidéo discute de l'affaire New York Times Company contre Sullivan de 1960, un cas fondamental pour la liberté d'expression en ce qui concerne la diffamation publique. L'affaire a commencé avec une publicité pleine d'inexactitudes publiée dans le New York Times par une organisation de droits civiques, ce qui a irrité L. B. Sullivan, un fonctionnaire d'Alabama. Sullivan a poursuivi le Times pour diffamation. Les tribunaux de l'Alabama ont initialement donné raison à Sullivan, mais la Cour suprême des États-Unis a finalement décidé en faveur du Times, établissant la nécessité de prouver une "malveillance réelle" pour que des fonctionnaires publics remportent une action en diffamation. Cette norme exige que les plaignants prouvent que les déclarations étaient fausses et faites soit en connaissance de leur fausseté, soit avec un mépris imprudent pour la vérité. La décision renforce le principe du débat libre et encourage même les discours critiques et inexactes à moins qu'une malveillance vraie soit démontrée. Cette affaire est toujours pertinente aujourd'hui, en raison de l'expansion du débat public facilité par des technologies comme Internet.

A retenir

  • ⚖️ L'affaire New York Times Company contre Sullivan est une pierre angulaire du droit de la diffamation.
  • 📰 La liberté d'expression a été au cœur de la décision finale de la Cour suprême.
  • 🔍 La "malveillance réelle" est maintenant nécessaire pour prouver la diffamation dans le cas de fonctionnaires publics.
  • 📜 Justice Brennan a défendu un débat public robuste, même avec des erreurs factuelles.
  • 💡 Les débats publics sont encouragés par cette décision majeure.
  • 🚨 La menace de poursuites coûteuses peut entraver la libre expression.
  • 👥 Cette norme juridique ne s'applique qu'aux fonctionnaires publics.
  • 🕊️ La décision protège les déclarations qui sont parfois percutantes et critiques.
  • 🌍 L'ère numérique a amplifié l'importance de ce précédent juridique.
  • 🔒 Justice Black et Goldberg ont plaidé pour une immunité plus large pour la presse.

Chronologie

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    La liberté d'expression a ses limites, comme l'a démontré l'affaire New York Times Company contre Sullivan. En 1960, une organisation de droits civiques a publié une annonce dans le New York Times accusant le département de police de l'Alabama de terroriser les manifestants étudiants. Toutefois, cette annonce contenait plusieurs inexactitudes. L.B. Sullivan, commissaire aux affaires publiques, a poursuivi le journal pour diffamation, estimant que sa réputation avait été entachée. Un tribunal d'État d'Alabama a jugé l'annonce diffamatoire et a ordonné au New York Times de verser 500 000 $ à Sullivan. La Cour suprême de l'Alabama a confirmé ce jugement.

Carte mentale

Vidéo Q&R

  • Qu'est-ce que l'affaire New York Times Company contre Sullivan ?

    C'est un cas de 1960 où la Cour suprême des États-Unis a statué sur les limites de la liberté d'expression et la diffamation concernant des fonctionnaires publics.

  • Quel a été le résultat initial du procès en diffamation intenté par Sullivan ?

    Sullivan a gagné en première instance et la cour a ordonné au New York Times de lui verser 500 000 dollars de dommages-intérêts.

  • Pourquoi l'annonce de l'organisation des droits civiques a-t-elle posé problème ?

    Elle contenait plusieurs inexactitudes factuelles qui ont offensé L. B. Sullivan.

  • Qu'est-ce que la "malveillance réelle" selon cette décision ?

    C'est la norme selon laquelle un fonctionnaire public doit prouver qu'une déclaration fausse a été faite avec connaissance de sa fausseté ou avec un mépris imprudent pour la vérité.

  • Quelle est la position de Justice Brennan dans cette affaire ?

    Il a souligné l'importance d'un débat robuste et non inhibé sur les questions publiques, même si cela inclut des déclarations fausses.

  • Comment la Cour suprême a-t-elle tranché sur cette affaire ?

    Elle a annulé la décision de la cour suprême de l'Alabama, protégeant le New York Times contre l'accusation de diffamation.

  • Pourquoi cette affaire est-elle importante aujourd'hui ?

    Elle protège et encourage les débats publics, un aspect crucial avec l'essor des technologies de communication comme Internet.

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    - [Narrator] Freedom of speech has its limits.
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    Those limits were tested
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    in New York Times Company versus Sullivan.
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    In 1960, a civil rights organization took out
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    a full page advertisement in the New York Times.
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    The advertisement detailed a "wave of terror"
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    perpetrated by civil rights opponents.
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    Amongst other horrors, the advertisement
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    accused the Alabama police department
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    of terrorizing student protesters.
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    In particular the advertisement claimed
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    police had padlocked the students' dining hall
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    "in an attempt to starve them into submission".
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    The problem was that the advertisement
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    contained a number of factual inaccuracies.
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    The Alabama police never padlocked
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    the student dining hall and several other statements
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    in the advertisement were either false or exaggerated.
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    The advertisement offended L. B. Sullivan
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    who served as the Montgomery commissioner of public affairs.
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    Sullivan felt that the advertisement
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    harmed his reputation because it was his job
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    to supervise the police department.
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    Sullivan sued the New York Times
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    in Alabama State Court for libel,
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    which is the legal term for defamatory speech
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    published in writing.
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    The trial judge applying Alabama law determined
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    that the advertisement was libelous per se,
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    which meant that Sullivan didn't have to show
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    actual harm to his reputation to recover damages.
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    The jury rendered a verdict for Sullivan
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    and the judge ordered the New York Times
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    to pay Sullivan $500,000 in damages.
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    The Alabama Supreme Court affirmed the judgment
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    rejecting the New York Times' argument
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    that the First Amendment protected it from liability.
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    The New York Times petitioned
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    the United States Supreme Court for review.
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    The court granted cert to consider the question
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    of whether the First Amendment allows
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    a public official to bring a defamation action
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    for false statements about public issues.
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    The Court unanimously held that the First Amendment,
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    which applied to Alabama through the 14th Amendment,
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    restricts a trial court's ability
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    to award damages in defamation actions
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    brought by public officials.
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    Justice Brennan wrote the majority opinion.
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    Brennan showed that case precedents
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    establish a firm commitment to robust,
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    uninhibited debate on public issues.
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    Brennan explained that often public debates
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    will feature "vehement, caustic,
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    "and sometimes unpleasantly sharp attacks
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    "on government and public officials".
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    Those debates may even include false information.
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    But the First Amendment allows for all kinds of speech,
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    even speech that is antagonistic and untruthful.
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    The United States belief in free speech
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    is so strong, in fact, that the law prefers
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    factual errors over discouraging free discussion.
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    Brennan noted that the threat of an expensive
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    civil lawsuit can handicap free expression
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    just as much as criminal punishment.
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    However the Court carved out an important exception.
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    If a public official can show
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    that a false statement was made with actual malice,
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    then the official can prevail on a defamation claim.
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    To show actual malice an official must prove
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    that the defendant knew the statement was false
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    or otherwise acted with reckless disregard
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    of the statement's truth or falsity.
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    Reviewing the evidence, Brennan concluded
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    that the New York Times didn't know
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    that the advertisement contained inaccuracies.
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    Therefore the Times hadn't acted maliciously
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    against Sullivan and couldn't be held liable
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    for defamation.
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    The Court reversed the judgment
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    of the Alabama Supreme Court.
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    Justices Black and Goldberg wrote
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    separate concurring opinions
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    each joined by Justice Douglas.
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    Justice Black agreed that the press was protected
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    from defamation claims brought by public officials.
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    But Black argued for extending
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    the immunity even further.
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    He wrote that the press's First Amendment right
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    was absolute and unconditional.
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    In Black's view, the Constitution should shield
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    the press from defamation claims by public officials,
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    even if the press acts with actual malice.
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    Justice Goldberg concurred in the judgment.
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    Like Justice Black, Goldberg also rejected
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    the majority's exception for statements
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    made with actual malice.
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    Goldberg agreed with Black that the press's
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    First Amendment privilege was absolute,
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    even if criticisms are made maliciously.
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    New York Times Company versus Sullivan
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    is important because it established the requirement
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    of actual malice in defamation suits
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    brought by public officials.
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    To be clear, this standard only applies to claims
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    arising from speech about public officials.
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    The actual malice rule does not apply to speech
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    directed toward private individuals.
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    The significance of Sullivan
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    has only grown in recent years.
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    Communications technology, particularly the Internet,
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    has increased the scope of debates on public issues.
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    These important debates are protected and encouraged
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    by the Court's landmark decision in Sullivan.
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