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cette année le prix goncour a été
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décerné à auri de cel Dao vous
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connaissez sans doute mon opinion sur
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les prix littéraires surtout ce qu'on
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qualifie de plus prestigieux et si ma
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vidéo a vieilli la triste réalité que je
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décrivais elle n'a pas vraiment bougé et
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si je pensais qu'il était difficile
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d'être éthiquement moralement plus
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questionnable que ce que j'exposéis dans
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cette vidéo et bien je me trompais
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lourdement non seulement nous sommes
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face à l'un des pires scandales
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imaginable mais la réaction des
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principaux intéressés est odieuse la
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chaîne d'Ala plus a fait une excellente
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vidéo où elle traite notamment dans la
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deuxième partie de
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ri qu'elle a lu et du scandale autour du
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livre quand elle a fait sa vidéo on a
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été un peu au début du scandale et je
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croyais naïvement que l'information
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allait être reprise partout qu'on allait
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aller encore plus loin que ça allait
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être l'occasion d'un débat sur ce
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scandale et bien non silence complet
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presque complet un grand média français
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ne rela les différentes couches du
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scandale que pose RI pour s'informer il
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faut aller sur les médias algériens
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heureusement l'autrice Judit bouyoc fait
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un travail acharné pour essayer de
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mobiliser et de faire réagir les
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journalistes les médias et aussi les
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décisionnaire notamment l'Académie
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goncour à qui elle a écrit une lettre
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ouverte elle a trouvé porteclose partout
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sauf chez actualité B oui il ne
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s'agirait que de littérature en France
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autour de ce scandale le silence est roi
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brisons-le après avoir été journaliste
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en Algérie pendant de nombreuses années
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Kamel Daou est aujourd'hui éditorialiste
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et écrivain
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ri et son troisème roman publié le
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contexte du livre est la décennie noire
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algérienne qu'on connaît très peu en
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France on estime que pendant les années
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90 près de 200000 personnes ont été
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tuées en grande partie par les milices
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islamistes pourquoi parce que leur par
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le fis avait remporté les élections mais
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le résultat n'a pas été reconnu camel
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Daou était en Algérie à ce moment-là et
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cela faisait partie des nombreux sujets
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qu'il traitait en tant que journaliste
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dans
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ri la décennie noire est le centre du
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roman à la fois comme quête d'une
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mémoire perdue et une quête sinon d'une
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justice du moins d'une forme de
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réparation Lucile como a fait le plus
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beau résumé que j'ai trouvé sur
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ri donc écoutons une partie de sa
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chronique de franceculture la
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protagoniste est une femme qui parle à
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la première personne elle s'appelle ob
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elle a 26 ans et elle est née deux fois
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la première dans un village où elle a
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vécu avec sa sœur et ses parents la
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deuxième un certain 1er janvier 2000 où
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elle a quasi ressuscité après avoir été
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égorgée dans son lit par un milicien une
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blessure qui l'a laissé muette et dont
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la pycatrice en forme de sourire est une
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provocation elle force son entourage à
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se souvenir de ce temps dont personne ne
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veut entendre parler ob Vita aan avec
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une mère d'adoption avocate elle tient à
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salon de beauté qui fait face à la
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mosquée locale une proximité qui
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entraîne conflits et violences elle
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conduit elle fume elle ne porte pas le
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voile c'est une femme à la fois libre et
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moitié morte et qui à l'orie du livre
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est enceinte et a résolu de se
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débarrasser de son enfant pourtant c'est
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à cet enfant qu'elle s'adresse cette
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toute petite fille qu'elle surnomme
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ourri du nom de ces femmes promises aux
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croyants dans le Paradis musulman jusque
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là la promesse du livre est intéressante
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et puis c'est pas tous les jours qu'un
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auteur algérien reçoit le Prix goncour
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maintenant et ça vous le savez
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probablement déjà l'héros du livre donc
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ob possède beaucoup beaucoup beaucoup de
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points communs avec une personne très
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très réelle Sada Arban exactement comme
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le personnage Sada Arban a vu toute sa
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famille massacré quand elle était petite
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par une milice islamiste elle même était
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laissée pour morte elle a été égorgée
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elle a survécu à cet égorgement mais
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conséquence de cela elle porte la canule
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pour pouvoir respirer et vivre tout
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comme l'héroïne elle a été adoptée elle
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habite à aan elle a un salon de coiffure
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et elle a avorté c'est quasiment sa vie
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copier-collée en fait et on peut se dire
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que c'est une coïncidence car camel Dao
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après tout a couvert les événements en
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tant que journaliste mais dans ce cas-là
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c'est une sacrée coïncidence que la
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deuxième femme de cel Daou est été la
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psychiatre de Sada Arban dans le livre
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Sada Arban a reconnu des éléments de son
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parcours médical mais aussi de son
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histoire que seul le docteur Aicha Dadou
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pouvait connaître
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c'est
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il a étalé sa vie dans le livre en
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changeant le contexte les noms les
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dates le secret médical existe pour une
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raison et il s'applique à l'intérieur du
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couple marital camel Daou n'avait aucun
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passe- drroit pour connaître le dossier
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médical ou pour enfreindre ce secret
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médical qui existe entre le docteur et
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sa patiente la mère adoptive de Sada
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Arban est une femme qui inspire un
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respect infini il s'agit du docteur za
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Mentouri elle a été brièvement ministre
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de la santé en Algérie et toute sa vie
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elle s'est battu pour la santé gratuite
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dans son pays comment expliquer qu'elle
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est directement interdit à
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d'utiliser l'histoire de sa fille
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adoptive c'est son histoire c'est elle
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qui décidera quand et comment elle dira
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son histoire si elle veut la partager le
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docteur zour est décédé en 2022 2 ans
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plus tard le roman deel paraî et éprimé
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j'ai récemment fait une vidéo sur
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l'autofiction où je pointais du doigt
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notamment l'ambivalence de parler de ces
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proches d'en faire des êtres de papier
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dans un livre mais ri n'est pas de
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l'autofiction Sada Arban n'est pas une
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proche de Camel Dao elle n'a jamais
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donné son accord pour qu'il écrive son
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histoire si tant d'éléments de leur
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histoire sont similaires si les proches
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de Sada Arban l'ont reconnu
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immédiatement à la lecture de ce livre
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si elle-même s'est reconnue a reconnu
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des détails intimes de son histoire
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est-ce qu'on peut vraiment être d'accord
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avec camel Daou quand il dit qu'il a
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pris toutes les précautions pour qu'elle
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ne soit pas identifiée avouant ainsi par
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la même qu'il a bien utilisé sa vie la
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question que j'ai beaucoup vu poser dans
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des articles pour parler de ce sujet est
00:07:14
quel droit a la fiction sur la vie d'une
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personne mais cette question en fait
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n'est pas la bonne parce que la fiction
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n'est pas une entité un peu chimérique
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les choses ne sont pas arrivé
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magiquement par la grâce créatrice à
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camel Daou
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h dans la piètre défense qui est faite
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autour de ce livre on entend notamment
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que certains éléments diffèrent et donc
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il y a un vrai droit à la fiction une
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vraie fictionnalisation des événements
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ce droit à la fiction me semble aussi
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bien pratique quand il s'agit de
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dissimuler ses méfit et cacher son
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absence totale d'empathie envers autrui
00:07:59
mais déplaise à camel Daou dans la vraie
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vie sadaarbane est championne
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d'équitation elle a géré un salon de
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coiffure à Auran qui n'a pas été saccagé
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par les islamiste comme écrit dans ri
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elle est mariée à un homme qui la
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soutient sa mère
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zentouri à défaut d'être l'héroïne d'un
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roman français a écrit l'histoire de
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l'Algérie Sada Arban est mère aussi et
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elle a une voix qu'elle fait
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légitimement entendre Kamel Daou se fait
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le porteur de drapeau celui qui ose dire
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la réalité de regarder en face le danger
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islamiste selon lui éduquer les femmes
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algériennes seraiit duugachi parce que
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de toute façon à 18 ans elles vont finir
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enfermé cloisonné dans des mariages sans
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sortir de chez elle il va aussi parler
00:08:40
du port du voile qui selon lui est
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forcément avilissant forcément
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oppressant et toutes ces dimensions là
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aléa plus l'a très bien montré dans sa
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vidéo et en même temps on aurait dû se
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dire que quelque chose cloché parce que
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Frédéric bebédé ce clou rétrograde a
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qualifié ce livre de livre féministe de
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l'année mais sérieusement mais mais qui
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donne encore du crédit à ce que ce type
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raconte lui qui se fait l'apôtre de la
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culture du viol dans ses Confessions
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d'un hétérosexuel blab bla blab BL bla
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où il dit que il est impossible de
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donner du plaisir à une femme sans
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élément de surprise dis-moi qu'aucune
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femme n'a jamais pris son pied avec toi
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sans le dire qu'on soit très clair
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ri n'est pas un livre féministe c'est un
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livre qui donne en pâure des destinées
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de femmes qui sont forcément victimes
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forcément sans voie forcément oppress
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et qui n'existe que parce que camel Daou
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peut presser leur existence pour
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vraiment manifester toute l'horreur et
00:09:38
que l'horreur qu'il y a dans leur vie
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notons aussi que ce grand féministe qui
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s'est découvert une passion pour
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défendre les femmes algériennes une fois
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qu'il était bien tranquillement installé
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en France et qu'il était au point il a
00:09:51
été condamné pour violence conjugale sur
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sa première épouse il dément avoir été
00:09:56
jamais condamné dans un tweet plus dans
00:09:59
un tweet ce à quoi sa première femme a
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répondu en disant bah si c'est vrai et
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les contte-rendus du verdict du tribunal
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existent et prouve que il ment il a bien
00:10:10
été condamné pour violence conjugale si
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vous croyez qu'on en fait trop que ce
00:10:14
n'est qu'un livre que la mode va passer
00:10:16
à chaque année son goncour et bien non
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en vérité on n'en fait pas assez les
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Algériennes et les Algériens disent ne
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pas se reconnaître dans le livre de DAO
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alors on peut dire que nul n'est
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prophète dans son pays certes mais il
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semble avoir volontairement noirc les
00:10:32
tré pour servir un agenda beaucoup plus
00:10:35
idéologique que littéraire et personne
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ne dit ça pour nier la réalité des
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horreurs des années 90 ou les minimiser
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c'est juste qu'on dirait que camel Daou
00:10:44
fait un parallèle dans toutes ses prises
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de parole c'est comme si la condition de
00:10:48
la femme des femmes algériennes qu'il
00:10:50
décrit dans son livre est encore
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d'actualité aujourd'hui en 2024 donc 35
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ans plus tard pour reprendre les mots de
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zubidab ber raou qui a fait une critique
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absolument édifiante en tant que femme
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algérienne et écrivaine du livre de
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Camel Daou que je vous invite vraiment
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grandement à lire on dirait que
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cameldaou était resté coincé dans une
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boucle temporelle en 1992 ces chroniques
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post 7 octobre n'en sont que
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transposition adoptant le point de vue
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de Bel Zemour ou Raphael Enthoven son
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livre finalement semble n'être qu'une
00:11:21
parabole du danger menaçant de l'islam
00:11:24
non pas à destination des Algériens
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parce que rappelons aussi que son livre
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est interdit en Algérie mais bien à
00:11:30
destination de la cour du roi en France
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primz ce livre auon courour qui est le
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premier prix du pays en France dans un
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contexte qui est de plus en plus
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islamophobe où on peut dire sans être
00:11:40
arrêté sur un plateau télé qu'il faut
00:11:43
réguler les musulmans de France la
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pression est telle que nous avons à
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prendre des décisions
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concernant je le dis brutalement le
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nombre de musulmans qui sont en Europe B
00:11:55
voilà si cette part musulmane reste de
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dimensions j'allais dire raisonnable
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alors qu'est-ce que veut dire
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raisonnable je ne sais pas simplement
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elle ne peut pas croître indéfiniment
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elle ne peut pas croître indéfiniment ça
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questionne énormément je voulais mettre
00:12:09
l'extrait du passage de Camel Daou dans
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quelle époque mais je suis censurée
00:12:14
systématiquement par YouTube à cause de
00:12:18
droit d'auteur et cela limiterait
00:12:20
énormément la visibilité de la vidéo
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donct vous allez vous contenter de
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quelques images et moi qui parle pour
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raconter l'extrait que j'avais choisi
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quand il prend la parole il dit que il
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ne veut pas que sa parole soit
00:12:33
interprétée comme la parole d'un groupe
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il dit notamment vous parlez d'arabe moi
00:12:38
je ne suis pas arabe je suis algérien et
00:12:40
français et écrivain ce sont trois
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métiers très différents et trois métiers
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difficile bon on savait pas qu'être
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français c'était euh du coup c'est pas
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une nationalité c'est un métier la
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première fois que je suis venue en
00:12:54
Occident en France d'ailleurs j'avais 26
00:12:56
ans et je me posais la question à
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l'époque mais pourquoi ils sont mieux
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que nous pourquoi ils sont plus riches
00:13:01
plus heureux la femme française
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travaille elle est éduquée la femme
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produit la femme crée la femme prend du
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plaisir ou pas d'ailleurs la femme est
00:13:10
un être vivant imaginez l'Algérie ou
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tout autre pays qu'on appelle arabe vous
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imaginez le fric qu'on met dans
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l'éducation des filles qui à 18 ans
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elles sont mariées et elles sont
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enfermées combien de mariccurie ont perd
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combien d'écrivains on perd combien
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d'actrices on per une ville où les
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femmes sortent le soir je me sens en
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sécurité il est bien la femme est libre
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ça veut dire que moi je suis libre la
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femme est enfermée ça veut dire que moi
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je suis
00:13:40
enfermé regardez-les se gargariser
00:13:42
entrex regardez-les Sauto congratuler
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s'applaudir oh là là camel DAO et son
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courage ses prises de position lui le
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grand défenseur de la cause des femmes
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algériennes où sont les femmes
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algériennes parce qu'elles ont aussi des
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choses à dire d'ailleurs la vraie femme
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derrière ce livre mais aussi toutes les
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femmes victimes cellees-là ell ne les
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intéresse pas ils n'en ont mais rien à
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faire que la vie de Sada Arban qui a
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vécu des choses suffisamment terrible
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voit sa vie voler son histoire pillée
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offerte et noircie dans les pages d'un
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roman ils accl cet homme parce qu'ils
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sont contents en fait d'avoir un livre
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un roman de la littérature avec un grand
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l un prigon courours courageux qui va
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dans le sens de cet islam qui serait
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avilissant et conquérant là où avec
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l'éducation nous pouvons sortir de tout
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de l'obscurantisme le plus
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terrible l'auteur n'a pas trouvé non
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plus utile de nous expliquer par quelle
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voix miraculeuse la mère adoptive qui à
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mes yeux est l'héroïne du roman a pu
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devenir une grande avocate après avoir
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été une enfant bâtarde abandonnée et
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ayant perdu ses parents adoptifs très
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jeunes en passant de Alger à Auran nous
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savons que les voix des seigneurs sont
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impénétrables mais nous ignorions que
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l'Algérie était capable de tels miracles
00:14:54
d'éducation pour des enfants des filles
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pari de la société car cela rentre en
00:14:59
contradiction avec tout le roman noir
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puisque la femme est maltraitée mais
00:15:03
flamboyant parce que des femmes châtiées
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par la société islamiste s'instruisit et
00:15:07
sortez du néant par la grâce du roman je
00:15:10
suis loin et je me tiens volontairement
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loin du milieu du livre pour pouvoir
00:15:14
garder une totale et absolu indépendance
00:15:17
on est venu me voir et me dire en privé
00:15:20
que des mois et des mois avant l'annonce
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du prix concours je pense que j'ai dû le
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savoir en maisi peut-être qu'on savait
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déjà que ri remporterait le prixoncour
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pourquoi on le savait parce que deux
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personnes voulaient que ri remporte le
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prixoncour la première personne c'est
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Antoine galimar dont l'influence est
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contenue dans son nom de famille et la
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deuxième personne c'est Emmanuel Macron
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lui-même et oui surprise ou pas
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d'ailleurs mais camel Dao est un grand
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ami d'Emmanuel Macron c'est d'ailleurs
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avec lui qu'il a fait son voyage en
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Algérie les 4 jours de visite officiell
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il est invité dans les dîners et son
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avis est très très écouté par le
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Président de la République qu'on ne
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s'étonne donc pas que tout le monde
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déroule le Tapier rouge à cet écrivain
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qui est un tout petit peu proche du
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pouvoir camel Daou lui dénonce un procès
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médiatique et il évoque son droit au
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silence n'est-il pas bien commode de
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revendiquer un droit au silence après
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avoir noirci des pages et des pages du
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roman qui sera probablement le plus
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vendu et le plus Luu en France cette
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année après avoir été dans tous les
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plateaux télé et toutes les émissions de
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radio possible et imaginable n'est-il
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pas bien commode de parler de procès
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médiatique quand la voix de Saada Arban
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est systématiquement ignorée par les
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médias français et que les déclarations
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de son avocate ne sont même pas relayées
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elles sont laissées sans réponse on
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trouve son intervention complète sur la
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chaîne Youtube de la radio des S voix si
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ce n'est pas assez éloquent la maison
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d'édition galimar elle s'est fendu d'un
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communiqué pour dire que ces propos
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seraient
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diffamatoire la diffamation c'est
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vraiment l'arme paresseuse des puissants
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qui savent qu'ils sont en tort mais qui
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savent aussi qu'ils sont intouchables
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l'Académie goncour ne dit rien ne dira
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rien j'en suis sûr mais après tout
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qu'est-ce qu'on peut attendre d'un prix
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dont on sait qu'elle va être le
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vainqueur avant même la diffusion de la
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liste des sélectionnés qu'a-t-on à
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attendre de la cour du roi qui
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s'applaudit entre elle de plus en plus
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fort pour ne pas avoir à entendre les
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cris qui viennent du dehors quel niveau
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de mépris faut-il avoir atteint pour
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avoir pillé la vie de quelqu'un l'avoir
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mise dans un livre et ensuite se
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revendiquer d'un droit au silence la
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littérature et l'art ne doivent jamais
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être créé au mépris des individus peu
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m'importe que le livre est des beaux
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passages peu m'importe qu'on mette sur
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un piédestal l'écriture et la
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littérature comme si cela justifiait
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tout ces pratiques me dégoûtent car
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elles jettent un manteau d'eau probre
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sur la littérature comment après ça ne
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pas regarder avec défiance les
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romanciers les romancières ne sont-ils
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que des sucubes des sensures qui se
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nourrissent et qui régurgite la vie
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d'autrui le processus créatif de HRI ne
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vaut pas mieux que la presse un scandale
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où on verrait un journaliste à
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malintentionné qui prendrait des photos
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à la dérober qui irait fouiller dans les
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poubelles pour vraiment ensuite faire
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des des unes racoleuse pour faire vendre
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le prigoncour n'est qu'un simulacre qui
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fait honte au nom des deux frères dont
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il porte le nom le bandeau rouge cette
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année et le bandeau de la honte que mes
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intentions soient claires je n'avais pas
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l'intention de faire cette vidéo et je
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je n'ai certainement pas faite pour
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faire des vues pour tirer la couverture
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à moi dans cette affaire je pensais très
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honnêtement qu'entre la vidéo d'aller à
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plus sur le sujet entre la lettre
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ouverte de Judi bouyoc à l'Académie du
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prixoncours entre les déclarations de
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l'avocate de Sada harban que la machine
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était enclenchée et que il ne s'agissait
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que de quelques jours peut-être pour que
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les journalistes vérifie l'info et puis
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la la la relaye et demande des comptes à
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camel Daou et à l'Académie goncour
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et pourtant les jours
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passés et le silence se faisait plus
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grand je suis dégoûté équeuré qu'on
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muselle la voix de celle qui en est
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privée et loin de moi l'idée de mettre
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des mots dans sa bouche je veux me faire
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le relais de ce que je trouve être un
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prix honteux je veux dire à Sada Arban
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aux Algériennes et aux Algériens qui ont
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vu ainsi leur histoire pillé
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instrumentalisé à des fins islamophobes
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souscouvert de vernis prétendument fémin
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à vous qui n'avez pas reconnu ni votre
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vie ni votre pays nous vous croyons
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quand vous nous dites que la réalité
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dépinde par camel Daou est au mieux
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incomplète au pire
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mensongère nous vous écoutons nous vous
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entendons nous voulons lire vos
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histoires écrites par vous malgré le
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silence des médias le silence des
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journaux malgré ces applaudissements sur
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les plateaux télé où il est invité nous
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sommes nombreux et nombreux à être
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équeurés de ce tel dévoiement de la
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fiction alors si vous le pouvez
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n'achetez pas le goncour n'achetez pas
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ouris cette année ne vous le faites pas
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offrir ensemble faisons péricliter ce
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prix qui n'a plus rien de littéraire qui
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est devenu l'antichambre du pouvoir
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politique et de ses idéologies boycotons
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le concours cette année pas un S Au
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voleur de voix
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[Musique]