S2 - E13 : LA PLUS GRANDE FERME DE MICROALGUES D'EUROPE ‼️🪱🌱

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https://www.youtube.com/watch?v=O-Gwh33BY_g

摘要

TLDRCette vidéo présente une ferme européenne innovante spécialisée dans la production de chlorelle, une micro-algue utilisée à des fins nutritionnelles et agricoles. René-Jean Guillard décrit les méthodes de production, notamment l'usage de photobioréacteurs pour une culture optimisée. La chlorelle offre des bienfaits pour l'agriculture, tels que la réduction de l'utilisation d'oligo-éléments chimiques et l'amélioration de la croissance des plantes via un effet bio-stimulant. Le projet est complété par une méthanisation efficace et une production de lombricompost, qui crée de l'humus artificiellement et rapidement grâce à la lombriculture. La vidéo met en lumière la mission de produire durablement tout en innovant, avec une attention particulière à l'écosystème et aux futures applications agricoles.

心得

  • 🌿 Découverte de la ferme Algaé, productrice de chlorelle.
  • 🔬 Utilisation de photobioréacteurs pour cultiver des micro-algues.
  • 🇨🇳 Importation de techniques industrielles de Chine vers la France.
  • 🍃 Avantages écologiques et alimentaires de la chlorelle.
  • 🚜 Intégration de la chlorelle dans l'agriculture comme bio-stimulant.
  • ♻️ Lombricompostage pour créer de l'humus rapidement.
  • 💧 Gestion éco-responsable de l'eau et réduction du CO2.
  • 🌍 Potentiel de la chlorelle pour remplacer les oligo-éléments chimiques.
  • ☀️ Production alignée sur les cycles saisonniers naturels.
  • 🏞 Expérimentations pour remplacer les produits chimiques agricoles.

时间轴

  • 00:00:00 - 00:05:00

    Arthur rend visite à René-Jean Guillard pour découvrir la ferme Algaé, spécialisée dans la production de chlorelle. La ferme a été transformée à partir d'anciens poulaillers pour former à la culture de micro-algues et produit également du lombricompost.

  • 00:05:00 - 00:10:00

    La chlorelle est préférée pour ses propriétés nutritives, riches en antioxydants et oligo-éléments. Utilisée pour la nutrition animale et même comme fertilisant, son potentiel est exploré grâce à des dispositifs innovants de culture en photobioréacteurs.

  • 00:10:00 - 00:15:00

    René-Jean explique le processus de culture de la chlorelle dans des photobioréacteurs qui permettent un contrôle optimal des conditions de croissance. Il parle aussi des avantages écologiques, comme la non-utilisation d'eau supplémentaire.

  • 00:15:00 - 00:20:00

    La ferme développe aussi la lombriculture, transformant des matières organiques par des vers de terre pour produire du lombricompost, un engrais riche en bactéries bénéfiques. La production est optimisée pour l'agriculture conventionnelle.

  • 00:20:00 - 00:25:00

    Le site de Plouguenast s'agrandit avec des installations de méthanisation et d'éventuelles expansions. L'objectif est de fournir des solutions durables pour l'agriculture, y compris des engrais naturels plus performants.

  • 00:25:00 - 00:32:54

    La visite se termine après une démonstration des méthodes de production et de contrôle de qualité à grande échelle. Arthur est invité à revenir pour voir l'avancement, soulignant l'importance de telles innovations pour l'agriculture.

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思维导图

视频问答

  • Qu'est-ce que la chlorelle ?

    La chlorelle est une micro-algue riche en acides aminés, vitamines, oligo-éléments, et antioxydants, utilisée en nutrition et cosmétique.

  • Pourquoi utiliser des photobioréacteurs ?

    Les photobioréacteurs permettent une culture hors-sol contrôlée, minimisant la consommation d'eau et maximisant la production en isolant des pathogènes.

  • Quel est le lien avec L'Oréal ?

    L'Oréal a utilisé la chlorelle en R&D pour remplacer l'huile de palme dans leurs produits cosmétiques.

  • Quels sont les bénéfices de la chlorelle en agriculture ?

    La chlorelle peut réduire l'utilisation de certains oligo-éléments comme le cuivre et le zinc et sert de bio-stimulant pour les cultures.

  • Comment est produite la chlorelle à la ferme ?

    Elle est cultivée en photobioréacteurs et récoltée continuellement dans un processus optimisé et durable.

  • Qu'est-ce que le lombricompost ?

    Le lombricompost est de l'humus créé par la digestion de matières organiques par des vers, utilisé pour enrichir le sol en bactéries bénéfiques.

  • Peut-on consommer de la chlorelle ?

    Oui, la chlorelle est autorisée à la consommation humaine et animale et utilisée dans divers produits alimentaires.

  • Pourquoi la chlorelle est-elle considérée durable ?

    Elle croît rapidement, a besoin de peu d'eau grâce aux systèmes fermés et consomme efficacement le CO2.

  • Comment la ferme utilise-t-elle la méthanisation ?

    La ferme traite les effluents agricoles par méthanisation pour produire de l'énergie et enrichir le sol en digestat.

  • Quels sont les résultats de l'utilisation du lombricompost en pleine échelle ?

    Il permet un développement rapide des plantes, améliore la structure du sol et réduit l'utilisation de produits chimiques.

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    Salut à tous ! C'est Arthur de Farming  Together ! Aujourd'hui, j'ai le plaisir
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    de vous emmener sur la plus grosse ferme  d'europe productrice de chlorelle. Donc on
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    va aller à la rencontre de René-Jean  Guillard, il va nous expliquer tous
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    les principes de cette culture un peu  spécifique et je vous laisse me suivre !
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    Bonjour Arthur ! Ça va bien ? Oui nickel ! Bienvenue chez Algaé ! Merci
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    Tu l'auras compris, je suis pas venu là pour rien. Ça m'a particulièrement
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    attiré cet ingrédient mystère, et en quelques sortes extraordinaire si je peux dire.
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    On en entend de plus en plus parler  mais concrètement qu'est-ce que c'est ?
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    Donc là on est dans d'anciens  poulaillers qu'on a complètement réaménagés,
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    ici, on est sur le site de r&d. D'accord. On a décidé en 2014 de de monter un site de r&d
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    pour pouvoir former les jeunes à la culture de  micro-algues donc ton produit mystère c'est
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    tout simplement de la chlorelle. La chlorelle,  c'est une micro-algue que l'on produit ici
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    mais il n'y a pas d'école pour apprendre à  cultiver et puis également on fait autre chose,
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    on fait du lombricompost à échelle industrielle et je vais
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    t'expliquer pourquoi on fait tout ça et puis  après on dirat sur l'autre site à Plougenast !
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    Ça marche, avec plaisir !
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    Voilà, tu vois, ici, ce sont  des laboratoires où l'on forme les jeunes,
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    on forme un peu tout le monde.  L'entreprise, ou du moins la ferme, a été créé en quelle année ?
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    Alors, nous on a déposé notre dossier  en 2012, moi j'ai passé une quinzaine d'années
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    en Chine en tant qu'industriel et en 2012  quand on a déposé notre dossier pour construire
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    notre grande ferme de micro-algues à Plougenast,  on m'avait dit que ça allait durer un petit peu
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    au niveau de l'administratif et j'ai décidé de  rapatrier tout notre pilote industriel
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    de Chine qu'on a conçu pour la production de  micro-algues ici, à Trévé, donc à côté de Loudéac
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    pour pouvoir avancer en attendant les  autorisations administratives, pour pouvoir avancer
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    et pouvoir former les jeunes, bien mettre au point  les produits, pour qu'on soit bien en adéquation avec ce que l'on veut faire.
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    Alors ça c'est notre laboratoire historique, il nous permet de suivre les cultures de
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    micro-algues donc tu vas retrouver ici le  matériel classique pour pouvoir quantifier,
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    mesurer le développement de ces micro-algues avec  en plus un dispositif informatisé et automatisé.
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    C'est une machine qu'on à fabriquée dans nos usines en  Chine, spécialement pour ici, qui permet de faire de
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    la compétition entre les différents milieux de  culture. En fait la micro-algue, il faut
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    l'alimenter avec des nutriments, de la lumière, il  faut pas mal de choses et ce dispositif nous
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    a permis pendant des années de comprendre quel est  le meilleur mode de nutrition, les températures, le ph,
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    plein de choses comme ça et ensuite, une fois  qu'on sait où est-ce que l'on veut aller, on
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    s'en va dans les grandes lignes qui sont derrière  qui vont nous permettre de passer à une échelle
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    déjà plus conséquente. Tu vas retrouver  ici, notre "Algo-tech"
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    qui nous permet de garder les  souches vivantes et qu'on a sélectionné.
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    On travaille toujours sur la chlorelle, la chlorella vulgaris, mais ça nous a permis si tu veux de
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    travailler sur des conditions de température par  exemple ou des conditions de stress qui font que
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    cette micro-algue aujourd'hui, notre chlorelle,  on l'a optimisée pour qu'elle puisse produire,
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    aussi bien des antioxydants, aussi bien porter  certains oligo-éléments aussi intéressants, afin
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    de réduire demain dans l'élevage, l'utilisation d'oligo-éléments,  comme tu vois par exemple l'utilisation du
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    cuivre. On utilise beaucoup trop de cuivre, beaucoup  trop de zing, en nutrition animale. Là, on rend le
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    zinc et le cuivre bio-digestible, on peut le  réduire d'une façon drastique, de façon à ce que l'on
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    ait pu ces problématiques de cuivre ou de zinc dans les fosses et voilà l'objectif de tout ça.
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    Mais alors j'ai une question peut-être un peu bizarre... Vas-y, il n'y a pas de questions bizarres ! Pourquoi avoir choisi la chlorelle, plus qu'une autre algue ?
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    Alors, à l'origine, le  début de l'histoire, la genèse de l'histoire en
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    2008 ou 2009, en Chine, moi je travaillais avec un groupe  qui s'appelle L'Oréal, en tant que r&d avec nos
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    centres de r&d et on avait sélectionnée cet algue, parce  qu'ils étaient venus nous voir pour essayer de
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    retirer l'huile de palme de la  cosmétique et la candidate pour pouvoir retirer
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    l'huile de palme de la cosmétique, c'était la  chlorelle mais il fallait la produire d'une façon
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    vertueuse, rapatrier tout ça en France évidemment  et puis le temps est passé, on a travaillé sur
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    le prototype de production, on a travaillé sur  plein de choses et on s'est aperçu qu'en fait
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    la chlorelle, c'est un véritable bijou de la  nature parce que c'est très
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    riche en acides aminés, très riche en vitamines,  des oligo-éléments et puis également des antioxydants.
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    Le rapport oméga 3 / oméga 6 est proche de 1,  c'est idéal pour la nutrition donc on est parti sur ça.
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    Et là, je vois plein de tubes,  enfin pourquoi il y a plein de tubes ?
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    Alors, ici c'est ce qu'on appelle des photobioréacteurs,  c'est le pilote qu'on a rapatrié d'Asie.
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    Il y a dix ans qu'il a été construit et c'est ce qui  nous a permis de produire les premiers batchs
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    de chlorelle et de former les jeunes à la  culture parce que c'est complètement
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    différent. À l'origine, moi je suis fils  de maraîchers, on cultivait au sol et là on cultive
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    dans des tubes, on est sur du hors sol et on va pouvoir contrôler tout ce
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    qu'on ne veut pas qui intervienne dans la  nutrition et dans le développement de la cellule,
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    c'est à dire des bactéries, des pathogènes... donc  c'est pour ça qu'on est sur un système confiné
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    qu'on appelle un photobioréacteur. Ce sont des  tubes, la lumière fait son travail classiquement
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    comme dans les serres où comme en maraîchage, la photosynthèse. Et puis
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    ensuite on vient donner à nourrir au micro-algues,  notamment du co2, c'est très important puisque ce
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    sont des cultures qui consomment beaucoup de co2 et le gros intérêt c'est qu'on a des rendements très
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    puissants à l'hectare et le deuxième gros intérêt  c'est qu'on n'a pas d'évaporation donc on consomme
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    pas d'eau. L'eau est dans les tubes mais elle ne va pas s'évaporer comme quand tu arroses des salades
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    ou des choses comme ça. Et vous faites des cycles  de lumière ou quelque chose comme ça peut-être ?
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    Non, on travaille en lumière naturelle complète. On  travaille en cycle avec les saisons donc on a un
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    peu moins de production l'hiver et puis l'été on a  beaucoup plus de production.
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    Aujourd'hui, la chlorelle, on la travaille pour la nutrition  animale et puis avec l'ANSES on a un permis
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    d'expérimentation qui dure depuis trois ans, c'est  la troisième année cette année où on utilise la
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    chlorelle comme fertilisant ou bio-stimulant et  les résultats obtenus
  • 00:08:27
    depuis depuis deux ans à peu près, on a des  résultats sur les cultures de pommes de terre
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    par exemple, où on vient pulvérisé cette chlorelle  vivante et fraîche directement sur les pommes
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    de terre et on a réduit, on est passé, sur des  belles parcelles de plus de 10 hectares, de 13-14
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    IFT, c'est l'itinéraire de fréquence, de la chimie quoi, à  3. Donc on sait produire aujourd'hui des produits
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    qui vont stimuler, bio-stimuler les plantes afin  de réduire la chimie. Et non toxique du coup ?
  • 00:09:06
    Et non toxique. Est-ce qu'il est possible de la  consommer ? Alors la chlorelle est autorisée à
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    la consommation humaine, autorisée à la nutrition  animale, depuis peu, c'est très récent (2021)
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    on peut aujourd'hui l'utiliser en application  foliaire. C'était un comble, on pouvait la boire
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    on pouvait la donner aux animaux mais on ne pouvait  pas en mettre sur les pommes de terre.
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    Il faut vérifier tout ça donc là ça y est l'algue est passée dans le cahier des charges du
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    ministère et on va pouvoir maintenant utiliser  cette technique pour les vignes, les grandes
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    cultures. Alors, en maraîchage, évidemment, je suis revenu  un peu sur nos terres à Nantes, et on a commencé avec
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    des maraîchers et c'est extrêmement intéressant.  L'effet bio-stimulant c'est le développement de
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    la photosynthèse. On passe un coup  de chlorelle au pulvé, trois jours après tu
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    reviens, c'est vert foncé, voilà. Et comment est-ce qu'elle est récoltée du coup cette chlorelle ?
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    Alors, ça se récolte en continu, on a des procédés qu'on  a mis au point, bon il y a un peu de
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    secrets, un peu de brevets, un peu de tout ça... et puis  des années, mais on a réussi à mettre au point
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    une technique qui fait qu'on a quasiment sans  énergie, la capacité de concentrer les chlorelles.
  • 00:10:19
    Donc on concentre cette production en  permanence, en continue et on délivre auprès des
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    éleveurs ou auprès des producteurs dans des  grandes cuves qu'on appelle des IBC,
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    2000 litres, cette chlorelle concentrée vivante  et fraîche, sous forme liquide.
  • 00:10:39
    Les tubes sont nettoyés en  permanence par l'intérieur en fait, on a un
  • 00:10:46
    système de balle qui permet de retirer les cellules  mortes de la division cellulaire pour éviter
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    qu'une contamination se propage dans  les dents le photobioréacteur. Le rôle également
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    c'est de chasser l'oxygène en excès de cette balle  et puis ça marche bien.
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    Là, il y a un flux continu ? Il y a un flu continu, exactement, c'est un système d'air lift
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    et on a des volumes très importants qui sont  déplacés, on s'en rend pas compte, mais il y a un
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    vrai courant à l'intérieur des tubes.  À la différence des salades, les salades
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    elles ne bougent pas et c'est le  soleil qui bouge, là on fait bouger les micro-algues.
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    Donc tu vois Arthur, là on arrive dans le  deuxième grand département de notre activité,
  • 00:11:37
    c'est la lombriculture. La lombriculture c'est la  biotransformation des matières organiques par
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    des vers de terre. D'accord, sous la forme  de granulés ? Alors avant d'arriver à ce
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    stade là si tu veux on va d'abord faire digérer  les matières organiques ça va passer dans le tube
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    digestif des vers de terre et ça va créer,  ensemencer des matières organiques avec des
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    bactéries qu'on appelle les bactéries bénéfiques,  les bactéries bénéfiques du sol et on va récupérer
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    donc une strate importante au bout de quelques  mois qu'on appelle le lombricompost qui est en
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    fait de l'humus.  Donc on va créer ici, artificiellement, hors
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    sol, de l'humus, à grande échelle  et à grande vitesse, puisque dans le sol il
  • 00:12:28
    faut des dizaines d'années pour le faire. Le  sol en est dépourvu donc nous on va apporter
  • 00:12:34
    ça sous forme de granulés directement au moment  du semis de façon que les plantes se retrouvent
  • 00:12:39
    dans un milieu très riche de ces bactéries  bénéfiques du sol. Ok, et donc pour cela il
  • 00:12:44
    y a des bacs avec des vers de terre je suppose ou  quelque chose comme ça ? Voilà, je vais te faire voir ça.
  • 00:12:51
    Là, on va arriver dans les bacs, dans les  lombricompostières, c'est là où on fait également
  • 00:13:02
    beaucoup de r&d sur sur le lombricompost et la  lombriculture en général.
  • 00:13:09
    Ce sont des bacs où l'on va apporter la nourriture  tous les dix jours par le dessus afin d'obtenir
  • 00:13:16
    un produit 100% digérer. On estime aujourd'hui que  tous l'humus qu'on récolte, il a été digéré
  • 00:13:24
    entre 200 et 300 fois par les mêmes vers. D'accord,  parce que là il y a beaucoup de vers de terre je suppose ?
  • 00:13:29
    Ouais on est sur des quantités  de 10000 / 15000 vers au mètre carré quoi ! Ah oui !
  • 00:13:35
    Et donc on apporte  les matières par le dessus et tu vas retrouver
  • 00:13:45
    les vers, ils sont là et ils  mangent ils mangent ils mangent en permanence
  • 00:13:49
    alors c'est un verre bien particulier c'est ce  qu'on appelle eisenia foetida c'est le
  • 00:13:56
    vers rouge du fumier classique qui reste  toujours en surface ce qu'on appelle dans sa litière et
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    une fois qu'il a digéré, il va pas trop retourner  là où il est passé et c'est là qu'on récupère
  • 00:14:11
    ce qui est en dessous qui s'appelle le  lombricompost. Et comment vous récupérez en dessous ?
  • 00:14:15
    Ici c'est encore manuel  sur l'autre site, c'est beaucoup plus industrialisé
  • 00:14:22
    mais en fait il faut retirer le  scalp, il faut scalper le dessus pour pouvoir
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    récupérer l'humus qui est en dessous donc  ici c'est manuel sur le site de Plouguenast, ils sont
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    plutôt sur des rails un peu comme des pots roulants avec des grosses machines qui vont pouvoir
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    scalper et récupérer ce qui est en dessous.  Ok, donc cette solution innovante pourrait permettre
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    justement remplacer ou en quelques sortes venir en  complément de certains produits que l'agriculteur utilise déjà ?
  • 00:14:51
    Oui, alors en fait l'humus si tu  veux c'est quelque chose qui est indispensable
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    dans toute culture seulement si tu as compris que  le sol c'est pas un support mécanique pour faire
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    tenir du maïs dessus et de lui apporter après  sous forme de chimie l'ensemble des nutriments
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    qu'il a besoin, l'humus c'est un complexe de  bactéries en fait et ces bactéries sont là pour
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    minéraliser les matières organiques donc tu as  les matières qu'on apporte au dessus, donc tu imagines
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    la forêt simplement, les feuilles tombent, les  feuilles tombent toujours sur le dessus général, il
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    n'y a pas d'échauffement contrairement au compost  donc il y a aucune élévation de température
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    c'est quelque chose qui se fait exactement comme  dans un milieu forestier. Les matières organiques
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    tombent, les animaux morts, ça peut être ça peut  être des feuilles, ça peut être des branches et
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    ensuite il y a toute une faune, une flore qui vient  dégrader ces matières et les vers de terre, eux, ont
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    la capacité d'ingurgiter ces quantités de matières  organiques une fois qu'elles sont pré-dégradées
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    part la microbiote au dessus, qu'on retrouve dans le sol
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    et vont pouvoir digérer des bactéries  pathogènes pour rendre à ces matières organiques
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    des bactéries qu'on appelle bénéfiques donc tout  le concept est là donc là si tu veux on est plus
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    sur un système où on va utiliser  le sol comme un support mécanique mais on va bien
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    sur un système où on va faire retravailler le  sol avec de l'humus et la minéralisation des
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    matières organiques que l'on va apporter. Donc  c'est une symbiose, c'est une symbiose avec des
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    bactéries bénéfiques issues en grande partie des  tubes digestifs des vers de terre et et puis les
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    plantes. Les plantes vont apporter des  sucres par le système racinaire, la photosynthèse.
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    Elles vont apporter des sucres qui vont continuer à multiplier  ces bactéries. Donc quand tu changes le concept,
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    quand tu retrouves le concept naturel, tu n'as pu ces problématiques de faim d'azote,
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    de tous ces sujets qu'on entend aujourd'hui.  On n'a jamais vu une forêt qui avait faim..
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    Donc ce serait un type de produits adaptés à  différents types d'agricultures, que ce soit
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    agriculture conventionnelle comme agriculture de  conservation ou agriculture biologique ?
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    Complètement, là on arrive sur un sujet qui est très  important, c'est que, si tu as vu la matière à quoi elle
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    ressemble, tu peux pas utiliser ça en industrie ou  en production à grande échelle puisque ça fait une
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    sorte de génoise, c'est pâteux. Alors nous on a mit  au point un concept de granulation à froid et on
  • 00:17:39
    arrive à proposer aujourd'hui à l'agriculture le  même format que l'insecticide que le DAP, que le 1846...
  • 00:17:48
    donc sa rentre dans la trémie du  semoir et c'est déposer directement sur la graine
  • 00:17:54
    J'ai récemment vu ça, chez moi justement,  aux semis de betteraves, on a utilisé
  • 00:17:58
    ce fameux produit et on attend de voir les  résultats maintenant. Exactement mais ça fait déjà
  • 00:18:03
    plusieurs années que l'on mène des tests à grande  échelle et la réaction est immédiate.
  • 00:18:08
    Une graine, lorsqu'elle est au contact de l'humus versus  contact à de l'ammonitrate, dans un cas, la graine
  • 00:18:21
    sait qu'elle est dans un milieu  extrêmement riche en microbiote de
  • 00:18:25
    surface donc les oligo-éléments sont au fond du sol, donc elle va plonger
  • 00:18:31
    très profondément et ça change la donne sur  la qualité des récoltes et la productivité
  • 00:18:38
    Alors moi je suis ingénieur agronome ici, j'ai une  spécialité en sciences du sol, un doctorat
  • 00:18:47
    en sciences du sol donc je m'occupe de tout des  projets en lien avec notre procédé de lombricompostage,
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    mais aussi les projets en lien avec  l'utilisation agricole des produits donc le
  • 00:18:58
    lombricompost. D'accord. Donc ici je  suis en train de trier les vers de
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    terre donc les eisenia foetida, j'imagine que vous avez eu l'opportunité de les voir.
  • 00:19:11
    C'était une ancienne litière que l'on  a utilisée pour faire des tests auparavant donc
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    là je suis en train de faire le  comptage des adultes, des juvéniles des oeufs.
  • 00:19:21
    Ce sont des indicateurs très importants pour  justement évaluer la multiplication,
  • 00:19:28
    la reproduction pour voir si les  vers de terre sont bien. D'accord, merci Ana !
  • 00:19:31
    Donc là ce sont les lignes qui sont dédiées  uniquement à Green Blue, cette boisson donc
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    c'est ce qu'on appelle la consommation  humaine. Et le processus est différencié ou pas du
  • 00:19:44
    tout, c'est la même chose ? On a des analyses  supplémentaires par rapport à la nutrition
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    animale puisqu'on doit garantir des vitamines  b12 alors c'est une boisson qui est pas source
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    mais qui est riche, riche en vitamine b12 donc  il y a une petite nuance. Les allégations sont très
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    importantes quand tu fais une boisson et  donc là, on a une analyse encore plus
  • 00:20:07
    poussée avec notre laboratoire sur le milieu de  culture, sur les pathogènes potentiels... Ok
  • 00:20:32
    Donc ici, on garde un backup d'une  plante qui est très important pour nous,
  • 00:20:38
    qui s'appelle la jacinthe d'eau. C'est une  plante qui est plutôt tropicale, qui est une
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    plante en milieu tropical, invasive. Mais  qu'on a beaucoup de mal à garder nous en hiver
  • 00:20:50
    parce qu'il faut beaucoup de température, c'est  une plante qui ne supporte pas le froid, alors
  • 00:20:54
    dans le concept que je vous ai présenté tout à  l'heure, il y a ce qu'on appelle la phytoépuration,
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    et on a beaucoup de liquide quand tu fais de la  méthanisation d'effluents d'élevage comme
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    par exemple les lisiers, nous  on traite ces liquides par phytoépuration grâce
  • 00:21:14
    à cette plante donc sur site à Plouguenast,  on a plusieurs hectares de cette plante sous serre.
  • 00:21:18
    Elle a deux grandes  facultés, premièrement, elle est capable de
  • 00:21:24
    grandir très vite, elle a le règne de croissance le  plus important la végétation et puis elle va
  • 00:21:31
    abattre certains oligo-éléments importants quand on  a trop d'azote ou d'ammoniac également,
  • 00:21:38
    et puis elle a  la capacité de faire de l'évapotranspiration et
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    l'évapotranspiration pour nous c'est important  parce que ça permet de réduire des volumes
  • 00:21:47
    sans endommager la nature puisqu'on va rendre à  l'atmosphère de la vapeur d'eau et on va
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    pouvoir même la récolter cette vapeur d'eau parce  que nos systèmes de toiture de serres sont équipés
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    pour collecter ces vapeurs et récupérer de l'eau  pure. Sur le site de Plouguenast, où on ira
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    tout à l'heure, il n'y a pas de de consommation  d'eau par forage ou de l'eau de la ville.
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    On a un circuit complet de récupération  des eaux de toiture et de l'évapotranspiration.
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    Voilà Arthur, on change de dimension maintenant, bienvenue à Plouguenast ! Sur le site d'Algae, donc là c'est 32 hectares
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    avec la méta, avec la production de chlorelle,  la lombriculture, mais là on passe à échelle
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    industrielle. Les demandes et les besoins  sont énormes par rapport au
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    conventionnel et la chimie maintenant... Il faut savoir répondre à une certaine demande ? Voilà, il faut être à l'échelle,
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    il faut être en qualité, il faut être industriel.  Tu ne pourras pas régler le
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    problème comme on a aujourd'hui avec une  solution anecdotique.
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    Je vois que vous avez un pulvé Evrard ? Voilà, on a un pulvé Evrard donc ça c'est pour nos clients,
  • 00:23:22
    c'est spécialement pour la pomme de terre donc  c'est pulvériser de la chlorelle.
  • 00:23:28
    Alors je ne vais pas t'apprendre que le traitement aujourd'hui... quand on voit ce genre de véhicule sur la
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    route ou dans un champ c'est beaucoup décrié, il y a  beaucoup de problèmes de phyto,
  • 00:23:38
    donc là on lui a mit la bulle verte et l'objectif  c'est de faire comprendre aux gens qu'on a des solutions.
  • 00:23:44
    Quand on met de la chlorelle dans un  pulvé Evrard pour arroser les pommes de terre,
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    pour traiter, en fait on peut boire le produit  qu'on est en train de mettre là.
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    Et c'est ce fameux produit là qu'on met dans la boisson ? C'est exactement le même !
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    Donc on pourrait arriver dans le bout du champ voir le chauffeur et ...? Tu dévisse une buse et puis tu en bois
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    un coup si tu as chaud ! C'est ça le but ! Donc ici; c'est l'entrée avec le pont-
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    bascule donc les camions ils viennent décharger  les effluents essentiellement... on peut
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    venir en tonne à lisier, on peut venir en camion, tous  les excédents en fait, tous ces excédents vont
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    être méthanisés sur le site. Donc la Métha qui va être mise... ? Voilà donc, cet été, on met
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    la métha, le premier méthaniseur  parce qu'on aura 3 méthaniseur en fait et c'est trois
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    méthaniseurs sont prévus pour faire  tourner le site aussi bien en lombriculture
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    qu'en co2, qu'en chaleur pour la chlorelle.  Donc les camions déchargent, il y a
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    deux postes de déchargement. Ici ce sont les  lagunes qui sont pas encore couvertes mais ce sont
  • 00:25:01
    des lagunes de réception. Donc à terme vous  serez temps autonome en digestat sur votre ferme ?
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    Bien sur, les intrants de la lombriculture  sont produits ici mais avant d'emmener le
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    digesteur, ici tu as les caissons,  ce sont des échangeurs on a une
  • 00:25:22
    pasteurisation sur site, 70° une heure, l'ensemble  des effluents sont pasteurisés avant d'être emmenés
  • 00:25:29
    dans le digesteur ce qui permet d'assurer  qu'il n'y ai pas de problématique.
  • 00:25:37
    En élevage personne n'est à l'abri aujourd'hui. C'est la fameuse  hygiènisation dont tu me parlais tout à l'heure ? Voilà c'est ça.
  • 00:25:42
    On parle d'hygiènisation plus que de  pasteurisation. En France vous êtes les seuls
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    à avoir ce type de métha ? Voilà ça c'est un modèle  qui a été développé pour obtenir un digestat
  • 00:25:52
    de qualité afin qu'on ai de la performance  sur la lombriculture derrière, sur le lombricompost.
  • 00:25:57
    Si la matière n'est pas 100% bien  contrôlée au niveau de sa digestion tu n'as pas de
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    performances en lombriculture derrière et tout  ça, ça entraîne ensuite des problèmes de qualité
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    des problèmes de coûts et d'incompatibilité avec ce  qu'on veut faire, c'est à dire, révolutionner
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    entre guillemets, l'agriculture conventionnelle.  Le principe c'est que la matière
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    arrive d'un côté et va se déplacer tout doucement  jusqu'à la sortie en 60 jours et le brassage
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    se fait par injection de biogaz, c'est pas  une injection mécanique, c'est pas un brassage
  • 00:26:34
    mécanique, c'est vraiment uniquement le biogaz, les  bulles qui vont faire remonter la matière
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    mais d'une façon verticale et non pas d'une  façon horizontale de façon à ce que les masses
  • 00:26:44
    se déplacent tout doucement. Et la récupérer plus  facilement ? Exactement. Pour l'entretien la fosse
  • 00:26:49
    n'est jamais vidée ? La fosse est récurée peut-être  tous les 10 ans ou 20 ans, on sait pas mais on
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    a des piège à cailloux on a des pièges à sable  avant toutes ces opérations là comme tu as vu dans
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    les fosses de réception donc normalement on n'a  pas ces problématiques de sable ou de cailloux
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    comme on peut avoir dans les autres métha.  Des fausses comme celle-ci il y en aura trois ?
  • 00:27:10
    Il y en aura 3, donc ça fait treize mille mètres  cube chacune, il y aura 3 métha.
  • 00:27:17
    Aujourd'hui on a construit la première, et on rajoute des  modules en fonction de l'agrandissement du site.
  • 00:27:28
    Donc Arthur, là on arrive dans le site de  production de micro-algues de Plouguenast, donc
  • 00:27:34
    ça c'est ici, la zone de départ. Tous les  jours on a des départs pour livrer aussi bien
  • 00:27:40
    les élevages et puis les produits de bio-stimulants  pour la partie végétale et c'est comme ça que
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    je vais pouvoir te faire découvrir tout ça. Là, c'est la zone de standby où les
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    lots vont être analysés pendant 24 ou 48 heures avant  d'être libérés par la qualité.
  • 00:28:05
    Notre objectif c'est de livrer 100 % des  produits contrôlés afin qu'on n'est pas
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    d'accident. On est sur une algue vivante et  fraîche, on n'est pas sûr sur un produit
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    lyophilisé donc c'est très important  d'avoir la performance et la sécurité.
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    Là on arrive sur le site de production, sur la  la première serre de production
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    de chlorelle. Donc tu es sur un ensemble de  5000 mètres carrés, tiens viens voir !
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    Là on est sur  le même concept mais avec une nouvelle génération
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    de photobioréacteurs qui ont été développés par mes entreprises, et qui permettent d'avoir encore
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    plus de performance. Ce sont des photobioréacteurs de 125 mètres de long,
  • 00:29:07
    on est sur 11 niveaux et chaque cluster  fait 85 mètres cube et on est en production
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    du 1er janvier au 31 décembre avec  des fluctuations en fonction de la luminosité
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    mais ça correspond bien parce qu'en fait, l'hiver on produit pour l'élevage et puis
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    dès qu'arrivent les beaux jours avec beaucoup  plus d'ensoleillement, on a des besoins en green
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    crops sur les produits, les traitements des  cultures et ça correspond aux besoins des
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    maladies enfin, toutes les maladies qu'on peut  avoir et de renforcer le système immunitaire
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    des plantes donc du mois d'avril-mai jusqu'à octobre, on va doubler la capacité
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    de production, naturellement, grâce au soleil,  et on double également les besoins donc on est
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    bien en adéquation avec la nature et puis on  a des lignes, des systèmes de rideau donc
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    les maraîchers vont te dire que ça ne marche pas  ça dans une serre de maraîchers parce que tu
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    peux pas mettre dans le noir complet une serre  et en fait comme c'est l'algue qui se déplace,
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    nous on peut réduire la luminosité et on réduit  cette luminosité en fonction de la concentration
  • 00:30:22
    d'oxygène dans le milieu. En fait la chlorelle va produire beaucoup
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    d'oxygène, cet oxygène à très haut niveau est  létale pour la chlorelle. Elle va mourir, elle va change
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    de couleurs mais elle est très intéressante  également si tu maîtrises le concept parce que
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    pour lutter la chlorelle va produire des anti -oxydants et nous notre cheval de bataille
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    c'est de contrôler l'exposition à  la sutoxygénation du milieux pour produire
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    le maximum d'antioxydants afin afin que cette chlorelle soit très riche et très puissante.
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    Là on est sur la construction des premières  lombricompostières de Plouguenast. Alors l'ensemble
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    du digestat va arriver par la route, ici,  parce qu'on appelle le translateur avec
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    ses chariots, il va être épandues sur des lombricompostières qui ont changée de
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    taille, on fait 4 mètres de large là, on fait  65 mètres de long, les plus grandes font jusqu'à 100m.
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    Et ensuite notre travail c'est  de multiplier les vers de terre, récupérer le
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    lombricompost et granulér donc je t'invite  à venir dans six mois, tu auras déjà à mon
  • 00:31:46
    avis, une bonne vue de comment on procède ! Avec plaisir, en tout cas merci beaucoup
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    René-Jean de m'avoir fait visiter toute ta ferme, la  plus grosse ferme productrice de micro-algues d'Europe ! C'est avec plaisir !
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    À une prochaine ! Ça  marche et puis je t'invite à revenir dans
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    six mois tu verras qu'il y aura déjà beaucoup  plus de vers de terre ! Ouais, merci beaucoup !
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    Comme vous l'aurez compris, c'est la fin de cette  vidéo, en attendant moi je vous remercie d'avoir
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    visionné cette vidéo, certes un peu longue mais  très intéressante ! Encore une belle initiative
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    pour l'évolution de l'agriculture ! N'oubliez  pas de vous abonner à la chaîne YouTube et
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    je vous donne rendez-vous à la prochaine  vidéo la semaine prochaine et à bientôt !
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