Bach - A Passionate Life

Le film explore l'influence de Johann Sebastian Bach sur la musique, de Mozart aux Beatles, et commence par une analyse de l'image austère de Bach, contrastée par la vivacité et l'énergie de sa musique. L'auteur souhaite tester ses intuitions sur la personnalité de Bach à travers l'analyse de sa musique et de discussions avec des experts.

Le film continue en explorant les influences de Martin Luther sur Bach, en particulier la manière dont Luther a transformé l'usage de la langue et de la musique dans le culte chrétien. La musique de Bach est profondément ancrée dans les croyances luthériennes.

Le narrateur revient sur les débuts de Bach, sa famille musicale, et son enfance marquée par des pertes tragiques. La mort de ses parents a eu un impact profond sur lui à un jeune âge, mais elle a aussi été un catalyseur pour son développement musical.

Le film s'attarde sur la relation entre Bach et son frère aîné, Johann Christoph, qui a peut-être été l'un de ses premiers enseignants. On explore la complexité du génie de Bach qui ne peut être expliqué ni par la génétique ni uniquement par l'éducation musicale.

Il est suggéré que Bach a puisé une partie de sa formation musicale auprès de Georg Böhm à Lunebourg. De nouvelles preuves, sous forme de manuscrits récents, renforcent cette hypothèse, bien que Bach ait toujours prétendu être autodidacte.

La jeunesse de Bach est marquée par son premier emploi à Arnstadt, où il se confronte avec autorité et innovation musicale, provoquant souvent des tensions. Un incident célèbre est exploré, où un désaccord avec un bassoniste eskale en confrontation physique.

Bach trouve de nouvelles opportunités musicales à Mühlhausen, se marie et exprime son désir de créer de la « musique d'église bien régulée à la gloire de Dieu ». Cependant, des conflits locaux limitent son travail, le poussant à chercher ailleurs.

À Weimar, Bach s'immerge dans la musique italienne influençant ses œuvres, notamment ses célèbres cantates. Cependant, des tensions politiques et les restrictions imposées par ses employeurs limitent sa liberté, conduisant à un emprisonnement.

Après Weimar, Bach accepte un poste à Köthen où pour la première fois il dispose d'excellents musiciens. Il compose un large éventail d'œuvres séculaires. Cependant, le décès soudain de son épouse Maria Barbara Bach marque une nouvelle épreuve personnelle pour lui.

À Leipzig, Bach accepte une position centrale mais se heurte aux attentes et aux rivalités politiques. Malgré cela, il commence une période de créativité intense, composant de nombreuses cantates et passions, illustrant toute la richesse émotionnelle et technique de son art.

La passion pour St John, bien que mal reçue initialement, est le sommet de cette période créative. Bach utilise des techniques dramatiques et structurelles novatrices pour élever la narration biblique à un niveau d'intensité musicale profond.

À Leipzig, Bach se tourne ensuite vers les chorals, introduisant des œuvres variées et souvent légères, tout en continuant à exploiter des thèmes religieux et sérieux, malgré les défis continus avec les autorités municipales.

Malgré le succès de son œuvre religieuse, les tensions croissantes avec le conseil de Leipzig conduisent à une réduction de la production de musique d'église de Bach, mais lui permettent également de s'essayer à la musique profane dans des cadres moins formels.

La messe en si mineur de Bach, composée dans l'espoir d'obtenir un titre à Dresde, représente une synthèse de ses styles et techniques musicaux. Cependant, sa relation avec ses employeurs reste tourmentée, en partie à cause de son caractère rigide.

Une des caractéristiques distinctives de l'œuvre de Bach est l'utilisation cryptique de son propre nom B A C H dans sa musique, symbolisant peut-être son engagement personnel et sa marque unique immortalisée dans son art.