AMOC: Point de bascule imminent ? Avec Julie Deshayes

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https://www.youtube.com/watch?v=Vkek3KeSJXQ

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TLDRDans cette vidéo, on aborde le climat différent de New York et Madrid bien qu'elles soient à la même latitude, en raison du rôle des courants océaniques, notamment l'AMOC, qui pourrait ralentir à cause du changement climatique, menaçant un refroidissement en Europe. Julie D, océanographe, explique que l'AMOC n'est pas un courant mais une construction mathématique décrivant le transport thermique de l'équateur aux pôles. Julie note que ce phénomène est crucial pour le climat global, et l'affaiblissement de l'AMOC pourrait inverser certains effets observés par le passé pendant les périodes glaciaires. L'arrêt de l'AMOC accentuerait les canicules estivales et les événements hivernaux extrêmes en Europe, affecterait le stockage de carbone par l'océan, et aurait des impacts dramatiques sur les écosystèmes marins et le niveau des mers. Cela soulève des questions sur la préparation des sociétés à ces changements potentiels et sur l'urgence de transformer nos modes de vie pour atténuer ces impacts. Les discussions incluent les incertitudes autour de ces changements, soulignant les besoins d'adaptation et de transformation sociétale face aux risques climatiques croissants.

Takeaways

  • 🌊 Le climat de New York et Madrid diffère à cause des courants océaniques.
  • 🌐 L'AMOC est une construction mathématique, pas un courant physique.
  • ⚠️ L'AMOC ralentit à cause du changement climatique.
  • ❄️ L'arrêt de l'AMOC pourrait refroidir l'Europe malgré le réchauffement global.
  • 🌡️ Les canicules estivales pourraient s'intensifier.
  • 🌨️ Les hivers européens pourraient devenir plus extrêmes.
  • 🌿 L'impact sur les écosystèmes marins serait considérable.
  • 📉 Le stockage de carbone par l'océan pourrait diminuer.
  • 🌍 Il est urgent d'adapter notre société aux changements climatiques.
  • 💬 Les incertitudes demeurent sur le timing de ces changements.

Garis waktu

  • 00:00:00 - 00:05:00

    New York et Madrid sont à la même latitude mais ont des climats différents. Une des causes principales est le courant océanique AMOC, qui ralentit à cause du changement climatique. Cela peut mener à un refroidissement de l'Europe malgré le réchauffement global. Julie, océanographe pour le CNRS, discute si l'arrêt de l'AMOC est imminent et ses effets potentiels.

  • 00:05:00 - 00:10:00

    Julie explique que l'AMOC n'est pas un simple courant marin mais une construction mathématique pour comprendre comment les océans influencent le climat globalement. Actuellement, la MO va diminuer, s'affaiblissant et influençant le climat en opposé à des climats passés mais dans un contexte de réchauffement global où les courants océaniques jouent un rôle crucial dans la distribution de la température.

  • 00:10:00 - 00:15:00

    L'impact d'un AMOC affaibli entraînera une augmentation du carbone dans l'atmosphère, car moins de CO2 sera séquestré par l'océan. Les modèles prédisent que l'AMOC s'effondrera dans le futur, affectant gravement le climat global. Toutefois, l'impact exact reste difficile à dire à cause des imperfections des modèles. On sait qu'un AMOC fort séquestre du carbone, combattant le réchauffement.

  • 00:15:00 - 00:20:00

    On parle d'une baisse de confiance quant à l'effondrement imminent de l'AMOC selon la perspective scientifique collective actuelle. De nouvelles études arrivent mais il est crucial d'attendre la synthèse du prochain rapport du GIEC. Julie insiste qu'un changement majeur de l'AMOC est indéniable dans les prochains siècles, influençant massivement le climat, malgré les imperfections des modèles.

  • 00:20:00 - 00:25:00

    Il existe une forte variabilité naturelle observée dans l'AMOC depuis 2004, avec fluctuations importantes et imprévisibilité. Cette variabilité empêche de conclure si l'AMOC s'affaiblit déjà à cause du changement climatique ou non. L'impact principal de l'AMOC ralentissant, prévoit de transformer le climat européen avec des hivers extrêmes et des étés caniculaires plus prononcés.

  • 00:25:00 - 00:30:00

    Il est assuré que l'AMOC ralentira, avec des effets considérables comme des étés plus chauds et des hivers plus rigoureux en Europe de l'Ouest, causant aussi une hausse du niveau de la mer dans l'Atlantique Nord. Les écarts extrêmes dans la météo seront amplifiés. Cela mène à des conséquences sur la biodiversité maritime. La crise climatique nécessite de s'adapter, malgré les incertitudes.

  • 00:30:00 - 00:36:42

    Julie conclut sur l'importance de réagir face au changement climatique, précisant que l'arrêt de l'AMOC aura des impacts catastrophiques. Toutefois, elle souligne que des solutions existent et qu'il est crucial de mettre en œuvre des actions immédiates à l'échelle globale pour limiter l'impact et assurer la transition écologique. L'enjeu est de taille, mais des actions sont possibles et nécessaires.

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  • Quel est le rôle de l'AMOC dans le climat européen ?

    L'AMOC contribue à transporter la chaleur de l'équateur vers les pôles, influençant le climat européen.

  • Pourquoi l'AMOC ralentit-il ?

    Le ralentissement de l'AMOC est principalement dû au réchauffement climatique qui change les températures des océans et affecte ses courants.

  • Quels sont les impacts possibles de l'arrêt de l'AMOC ?

    Un arrêt potentiel de l'AMOC pourrait entraîner des hivers plus froids et des étés plus chauds en Europe, affecter le stockage de carbone par les océans et avoir des impacts significatifs sur les écosystèmes marins.

  • Comment l'AMOC influence-t-il les températures entre New York et Madrid ?

    L'AMOC, à travers le transport de chaleur, contribue à un climat plus tempéré en Europe, ce qui explique les différences de températures avec New York malgré leur latitude similaire.

  • Que disent les modèles climatiques à propos de l’AMOC ?

    Les modèles climatiques prédisent un ralentissement de l'AMOC dans un futur proche en raison du changement climatique.

  • Comment les courants marins se forment-ils ?

    Les courants marins, comme l'AMOC, se forment lorsque différentes masses d'eau, notamment en température et en salinité, interagissent.

  • L'arrêt de l'AMOC est-il inexorable selon les scientifiques ?

    Les modèles climatiques suggèrent un ralentissement mais il y a des incertitudes quant à l'éventualité d'un arrêt complet.

  • Quels sont les effets attendus d'un arrêt de l'AMOC sur la biodiversité marine ?

    Un arrêt pourrait perturber l'écosystème marin en modifiant le transport de chaleur et de nutriments essentiels à la vie marine.

  • Y a-t-il un lien entre l'AMOC et le niveau de la mer ?

    Oui, un ralentissement de l'AMOC pourrait affecter le niveau de la mer, surtout dans l'Atlantique Nord.

  • Quelle est la perspective des scientifiques sur l'impact climatique de l'AMOC ?

    Les scientifiques s'accordent à dire que l'affaiblissement de l'AMOC aura des effets profonds et potentiellement négatifs sur le climat européen, nécessitant une adaptation sociétale.

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    vous vous êtes déjà demandé pourquoi New
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    York et Madrid pourtant situés aux même
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    latitude ont un climat si différent une
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    des raisons réside dans les courants
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    océaniques qui transporte de la chaleur
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    courants connus sous le nom d'amoc
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    ralentissent sous l'effet du changement
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    climatique ce phénomène pourrait créer
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    une situation paradoxale où malgré un
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    réchauffement global l'Europe subirait
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    film Le jour d'après certains médias
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    affirment que nous nous approchons d'un
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    point de bascule où l'effondement de ce
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    courant serait inévitable alors
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    exagération médiatique ou menace réelle
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    pour répondre à cette question je reçois
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    Julie d océanographe et directrice de
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    recherche au CNRS la MOC un point de
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    bascule imminent c'est le thème de ce
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    nouvel épisode des changes
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    [Musique]
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    climatiqu bonjour Julie d bonjour
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    aujourd'hui on va parler spécifiquement
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    de de l'AM parce que c'est un sujet qui
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    a qui a fait la une de certains médias
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    c'est derrière moi est-ce que tu peux
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    expliquer à quelqu'un qui saurait rien
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    ce que ça veut dire alors surtout il
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    faut sortir de l'idée que c'est un
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    courant marin en fait c'est une
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    construction mathématique qui a été mise
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    au point pour représenter l'effet
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    d'océan sur le climat via ce transport
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    de chaleur de l'équateur vers l'épaule
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    qui est vraiment le rôle numéro 1 de
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    l'océan pour le climat de la planète
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    donc grosso modo il y a trop de chaleur
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    qui est reçu dans les océans à
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    l'équateur et trop qui se par des océans
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    au pôle donc certes les pôles sont plus
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    froids que l'équateur l'équateur est
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    plus chaud mais pour que cette situation
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    reste équilibrée c'est-à-dire qu'on soit
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    pas tout le temps en train de se
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    réchauffer ou tout le temps en train de
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    se refroidir il faut qu'il y ait
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    l'excédent de chaleur reçu à l'équateur
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    qui parte vers l'épaule où là il peut
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    être relâché vers le vers l'extérieur
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    vers l'espace et ce sont les courants
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    marins qui réalisent ceci mais pas que
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    un seul souvent on associe Hok et
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    golfstream en fait le golfstam n'est que
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    un des courants parmi tous ceux dans
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    l'Atlantique Nord qui vont contribuer à
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    transporter la chaleur de l'équateur
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    vers le pôle d'accord et donc est-ce que
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    tu peux nous expliquer peut-être
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    rapidement pourquoi on parle de de cet
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    AMOC sur les sur les derniers mois
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    pourquoi ce courant il est si important
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    pour notre
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    climat ce Courance cette représentation
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    mathématique ouais ouais ouais c'est
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    bien alors on parle beaucoup de laamoc
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    il y a des il y a des fluctuations je
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    pense qu'on on va parler tout de suite
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    de l'histoire de des médias qui essaient
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    de s'emparer de phénomènes climatiques
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    pour alors soit rassurer soit alarmer
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    les gens par rapport au changement
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    climatique on reviendra sur ce sujet-là
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    il y a beaucoup de cet effet de mode qui
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    fait que parfois on parle de la MOOC
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    parfois on en parle moins et qui et qui
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    explique aussi pourquoi les médias dès
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    qu'il y a un nouvel article scientifique
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    qui parle de la MO tout de suite il s'en
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    empar et il nous demande d'intervenir
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    pour expliquer si c'est ou pas une
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    signature de changement climatique qui
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    est finalement assez secondaire donc il
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    y a un des des activités scientifiques
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    qui sont en cours à propos de la MOOC
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    pour comprendre qu'est-ce qui se passe
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    pourquoi parce que c'est vraiment un des
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    moteurs important
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    du climat et surtout ce qu'on en avait
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    compris par le passé hors contexte
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    changement climatique c'est une chose et
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    c'est cette histoire que quand la moque
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    est est faible voire ralentie voire ne
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    fonctionne pas du tout le climat est
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    glaciaire et quand elle est forte le
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    climat est plutôt tempéré ça c'est
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    l'image qu'on en avait c'est une théorie
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    qu'on avait par rapport à une certaine
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    période du climat du passé actuellement
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    on sait que la MOOC transporte de la
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    chaleur elle a ce rôle aussi de
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    stratification dstratification
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    c'est-à-dire que elle va faire ses
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    mélanges homogénéiser les colonnes d'eau
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    ou pas mais pour le futur ce qu'on sait
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    c'est qu'elle va diminuer c'est qu'elle
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    va s'affaiblir c'est ce que disent tous
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    les modèles et on sait que ça va avoir
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    un impact mais cet impact on on prévoit
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    qu'il sera exactement opposé à ce qu'on
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    pouvait observer dans les climats passés
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    pour la raison suivante on n'est plus
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    dans le même climat que dans le passé on
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    est dans un climat qui se réchauffe à
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    l'échelle globale parce que on augmente
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    la quantité de gaz à effet de serre dans
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    l'atmosphère or en ce moment même le
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    fait que de l'océan il y a ce mélange
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    convectif auut de l'attitude qui en fait
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    prend des masses d'air les charges de
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    matériaux en surface et les injecte en
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    profondeur c'est du carbone qu'on va
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    mettre en profondeur qu'on va séquestrer
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    donc en fait avec une moque forte on va
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    charger les masses d'eau en surface de
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    carbone qui va être séquestré en
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    profondeur ça fait du réchauffement
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    global en moins et si la MOC s'arrête
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    alors on arrête ce phénomène on laisse
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    tout le gaz à effet de serre dans
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    l'atmosphère et tout le dioxyde de
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    carbone et les autres gaz effet de ser
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    qui sont produits on les laisse encore
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    plus plus alors ça va réchauffer encore
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    plus h donc c'est exactement le
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    contraire que l'image que les gens ont
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    euh alors ça c'est à gros trait c'est
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    une explication avec les mains très
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    précisément ce qui va se passer le souci
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    des modèles qu'on est en train de
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    produire en ce moment pour se projeter
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    dans le futur c'est qu'ils sont
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    imparfaits notamment sur le
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    représentation de la MOOC donc en fait
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    très précisément à quelle date ça va se
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    passer exactement c'est quoi la
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    succession des événements en chaînne on
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    n'est pas capable de le dire parce qu'on
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    exact dans l'incertitude des modèles
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    mais ce qu'on est sûr et certain
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    maintenant c'est que c'est pas une bonne
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    chose pour le changement climatique que
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    laamoc s'arrête parce que ça va induire
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    des conséquences qui sont celles en fait
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    qu'on s'attend déjà mais encore plus
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    fort et encore plus rapidement plus valb
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    et donc c'est à ces endroits là que le
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    carbone plonge c'est à cet endroitlà que
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    les masses d'eau se mélangent entre la
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    surface et la profondeur ce qui résulte
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    en un puit de carbone ou une plongée de
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    carbone au fond des Océ donc carbone qui
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    viendrait de tout l'Atlantique Nord
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    potentiellement non qui vient
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    directement de l'atmosphère en fait
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    c'est le carbone de l'atmosphère qui est
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    directement capté dans les masses d'eau
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    d'accord et qui après va en profondeur
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    et qui est capté dans dans les masses
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    d'eau à cet endroit-là ou d'accord
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    d'accord j'ai cru que c'était du du du
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    carbone non non non c'est comme c'est
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    c'est exactement analogue si en avait un
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    poumon à cet endroit-là qui tout d'un
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    coup se gonfle de l'air qui est juste
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    avoisinant et va ensuite l'envoyer en
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    profondeur d'accord h dans l'ar6 il est
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    dit euh il y a un degré de confiance
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    moyen dans le fait qu'il n'y aura pas
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    d'effondrement abrupt de cette
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    circulation avant 200 donc la R6 il est
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    sorti en
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    2019 2021 euh peut-être qu'il se base
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    sur des études qui allent jusqu'à 2 17
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    2018 je crois qu'il y a un gap de 2 4
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    ans est-ce que aujourd'hui ce constat
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    là il est unchangé ou alors on a déjà
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    des des des nouvelles choses à
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    dire je je serais très précautionneuse
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    parce que très respectueuse du travail
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    qui est fait dans les rapports du GC le
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    GC il faut revenir d'un point de vue
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    pédagogique ce que c'est c'est tous les
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    scientifies qui sont informés sur ces
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    questions qui réussissent à trouver ce
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    sur quoi ils sont vraiment d'accord et
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    et la qualification de confiance moyenne
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    ou ou ou ou effet très probable ou très
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    très peu probable c'est vraiment en
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    fonction du consensus par rapport à ce
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    sur quoi on est d'accord et qu'on ne
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    remet plus en question et ce travail du
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    GC c'est un travail vraiment important
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    qui qu' est que je respecte énormément
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    mais que je ne vais pas refaire à moi
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    toute seule parce que précisément ce
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    serait pas rendre hommage à cet effort
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    collectif de mettre h tous les G quités
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    dans la même salle pour se mettre
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    d'accord euh je me réjouis qu'il y ait
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    un prochain rapport qui arrive bientôt
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    qui justement va pouvoir faire la
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    synthèse de toutes les productions
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    scientifiques qui ont eu lieu depuis le
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    précédent et euh et indiquer précisément
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    si au regard des nouveaux éléments euh
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    c'est encore plus probable que
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    l'effondrement se passe ou pas ou au
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    contraire on n'est toujours pas très sûr
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    que ça va se produire ou pas moi j'ai
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    juste un regard de modélisatrice qui
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    regarde une certaine catégorie de
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    modèles de de climat avec un œil
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    critique sur ces modèles de climat et
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    moi ce que je vois de ces modèlesl c'est
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    que tous prédisent que la MOOC va
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    s'effondrer dans un futur plus ou moins
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    proche de d'ici 10 ans à d'ici 50 ans
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    mais c'est sûr que d'ici 200 des élément
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    que moi je regarde précisément euh la
  • 00:07:48
    MOOC aura très profondément changé de
  • 00:07:51
    nature mais encore une fois je dis ça de
  • 00:07:52
    mon regard d'expertes et de spécialistes
  • 00:07:55
    sur une petite partie du spectre de ses
  • 00:07:56
    connaissances et je respecte entièrement
  • 00:07:59
    intégralement le travail du faut aussi
  • 00:08:00
    rendre hommage aux controverses
  • 00:08:01
    scientifiques qui ont qui ont lieu à
  • 00:08:03
    propos de la
  • 00:08:04
    MOOC c'est-à-dire que le l'état des
  • 00:08:07
    connaissance sur la MOOC est très faible
  • 00:08:08
    on peut peut-être parler du fait qu'on
  • 00:08:10
    ne l'observe que depuis 2004 avant on ne
  • 00:08:13
    l'observait pas on déduisait sa valeur
  • 00:08:15
    de mesures indirectes et c'était très
  • 00:08:18
    fortement imprécis et depuis 2004 ce
  • 00:08:20
    qu'on découvre c'est qu'il y a des
  • 00:08:21
    fluctuations très importantes d'une
  • 00:08:22
    semaine sur l'autre d'un mois sur
  • 00:08:24
    l'autre d'une année sur l'autre beaucoup
  • 00:08:25
    plus importante que ce qu'on imaginait
  • 00:08:26
    avant et du coup chaque année quand on
  • 00:08:28
    sort les instrum l'au et qu'on a les
  • 00:08:30
    nouvelles mesures on est très impatient
  • 00:08:31
    de voir dans quelle direction ça fluctue
  • 00:08:33
    mais ça fluctue énormément ça change
  • 00:08:35
    beaucoup et on a pas du tout assez de
  • 00:08:36
    recul par rapport à ces mesures pour
  • 00:08:38
    vraiment dire si la moque est en train
  • 00:08:40
    de s'effondrer ou pas et vous pouvez pas
  • 00:08:41
    dire si ces fluctuations sont dues au
  • 00:08:43
    changement climatique ou à la
  • 00:08:44
    variabilité naturelle absolument pas
  • 00:08:46
    c'est absolument trop court pour pouvoir
  • 00:08:48
    mentionner quoi que ce soit c'est
  • 00:08:49
    évidemment des sujets qu'on étudie et on
  • 00:08:51
    essaie de faire dire plus aux données et
  • 00:08:53
    et donc il y a tout un armad
  • 00:08:54
    méthodologie qu'on met en œuvre et qui
  • 00:08:56
    sont très très pertinentes mais c'est
  • 00:08:57
    c'est de là qu'émerge la controverse
  • 00:08:59
    c'est que une méthode qui amène un
  • 00:09:01
    nouveau résultat va toujours venir
  • 00:09:03
    accompagné d'une discussion qui remet en
  • 00:09:05
    question les hypothèses de travail ou
  • 00:09:06
    les hypothèses de cette méthode et
  • 00:09:08
    cetera et cetera c'est ça la controverse
  • 00:09:09
    c'est ça mon métier c'est passionnant
  • 00:09:11
    mais de là en sortir tout de suite une
  • 00:09:13
    conclusion non en fait on changerait
  • 00:09:15
    d'avis toutous les jours c'est pour ça
  • 00:09:16
    que je respecte le temps aussi des
  • 00:09:17
    rapports du JEC qui prennent le temps à
  • 00:09:19
    intervalle suffisamment long pour
  • 00:09:21
    pouvoir digérer tous ces résultats
  • 00:09:23
    laisser le temps de la controverse
  • 00:09:24
    scientifique laisser le temps de la
  • 00:09:25
    remise en question parfois par les mêmes
  • 00:09:27
    auteurs qui ont écrit un article qui
  • 00:09:28
    reviennent sur le résultat voilà ça
  • 00:09:30
    c'est le temps de la science à digérer
  • 00:09:32
    avant d'émettre ses conclusions pour la
  • 00:09:34
    société d'accord euh par contre est-ce
  • 00:09:37
    que c'est il y a controverse ou pas sur
  • 00:09:39
    le fait que cet AMOC il a quand même
  • 00:09:41
    ralenti depuis les dernières dizaines
  • 00:09:43
    d'années il y a encore de la controvere
  • 00:09:45
    sur ça aussi parce que ce sont que des
  • 00:09:46
    mesures indirectes d'accord il y a un
  • 00:09:49
    faisceau d'éléments qui semble converger
  • 00:09:51
    vers le fait que oui elle était quand
  • 00:09:54
    même en train de ralentir à quelle
  • 00:09:55
    vitesse de quelle amplitude et pourquoi
  • 00:09:58
    ça c'est encore ouvert à d'accord donc
  • 00:10:00
    euh admettons on ne sait pas vraiment
  • 00:10:03
    aujourd'hui on peut pas dire à 100 % que
  • 00:10:05
    ça a commencer à ralentir par contre
  • 00:10:06
    selon tous les modèles ça ralentira sous
  • 00:10:09
    l'effet du changement climatique tout à
  • 00:10:10
    fait et ça on le dit avec certitude
  • 00:10:13
    parce qu'on pense à un processus
  • 00:10:15
    physique qui est incontestable c'est le
  • 00:10:18
    réchauffement de la surface de l'océan
  • 00:10:21
    c'est-à-dire que sous l'effet du
  • 00:10:22
    réchauffement global l'océan aussi se
  • 00:10:24
    réchauffe et aux endroits où justement
  • 00:10:26
    comme j'expliquéis le mélange convectif
  • 00:10:28
    en hiver on a besoin en fait que les EOS
  • 00:10:31
    à un moment soient beaucoup plus froides
  • 00:10:34
    pour se mélanger avec les EOS en
  • 00:10:36
    profondeur transfert leur chaleur si
  • 00:10:38
    tout l'océan est très chaud c'est tout
  • 00:10:40
    l'océan qui est plus stratifié cette
  • 00:10:42
    histoire de gâteau de crêpe on va avoir
  • 00:10:43
    des eaux chaudes et des EAU froides en
  • 00:10:45
    profondeur et ça en fait c'est une
  • 00:10:47
    barrière au mélange convectif en
  • 00:10:49
    préparant cet épisode donc j'ai vu une
  • 00:10:50
    une carte de peut-être pas forcément
  • 00:10:53
    delu mais en tout cas qui a été partagé
  • 00:10:55
    par Stéphan ramstorf donc qui est un
  • 00:10:57
    spécialiste allemand sur sur la question
  • 00:10:59
    et il montre bien que dans un climat du
  • 00:11:01
    futur il y a une Tage bleue euh qui
  • 00:11:04
    apparaît donc euh dans l'Atlantique Nord
  • 00:11:07
    je veux pas dire de bêtises et donc qui
  • 00:11:09
    qui signifie qu'il y aurait un
  • 00:11:10
    refroidissement à cet endroit en
  • 00:11:11
    particulier euh et ce ser à peu près un
  • 00:11:14
    des seuls endroits sur la plte où ça se
  • 00:11:16
    où ça se refroidirait est-ce que vous
  • 00:11:18
    pouvez nous parler un petit peu de de ce
  • 00:11:19
    phénomène oui oui tout à fait alors ce
  • 00:11:20
    ce ce spot il correspond plus ou moins
  • 00:11:23
    au cœur de laagire subpolaire qui est
  • 00:11:25
    cet endroit dans lequel se passe ce
  • 00:11:27
    mélange convectif hm hm euh
  • 00:11:32
    donc le le lien avec ce qui précède il
  • 00:11:35
    est là il est pas simple à comprendre
  • 00:11:37
    donc je vais essayer de faire fort de
  • 00:11:39
    pédagogie il faut savoir que chaque
  • 00:11:41
    hiver les conditions dans l'atmosphère
  • 00:11:43
    sont quand même plus froides que l'été
  • 00:11:45
    et ça on va passer avec un climat plus
  • 00:11:47
    chaud donc les conditions hivernales
  • 00:11:49
    seront en moyenne de moins en moins
  • 00:11:52
    froide mais on continuera à avoir des
  • 00:11:53
    tempêtes invernales avec des
  • 00:11:54
    températures très très froides et donc
  • 00:11:56
    c'est ce contraste avec l'océan qui fait
  • 00:11:58
    que l'au localement euh le la chaleur
  • 00:12:02
    qui est dans l'océan est transférée à
  • 00:12:03
    l'atmosphère et du coup bah elle est
  • 00:12:05
    partie de l'océan en fait donc l'océan
  • 00:12:06
    il est plus froid localement alors
  • 00:12:08
    pourquoi ça se passe que à certains
  • 00:12:09
    endroits et pas partout il faut regarder
  • 00:12:12
    un petit peu en profondeur faut
  • 00:12:13
    replonger dans mon château de crêpe en
  • 00:12:15
    fait on a un un principe qui s'appelle
  • 00:12:18
    la géostrophie qui relie l'intensité des
  • 00:12:21
    courants avec la forme de mon château de
  • 00:12:25
    crêpe et surtout les pentes des parois
  • 00:12:28
    c'est-à-dire que quand on a des courants
  • 00:12:30
    on a forcément un contraste à une même
  • 00:12:34
    profondeur entre des masses d'eau
  • 00:12:35
    légères et lourde ou chaude et froide et
  • 00:12:39
    ce contraste fait que plutôt qu'avoir un
  • 00:12:40
    château de crêpe avec des crêpes à
  • 00:12:42
    l'horizontale elles sont un peu penchées
  • 00:12:43
    d'accord et ce qui se passe dans laagire
  • 00:12:45
    subpolaire donc celle qui tourne dans le
  • 00:12:47
    sens inverse des aiguilles d'une montre
  • 00:12:49
    c'est qu'en fait on a en fait non pas
  • 00:12:51
    des crêpes plates mais des crêpes qui
  • 00:12:52
    vont être bombé vers le cœur de laagè
  • 00:12:54
    subpolaire avec des courants qui
  • 00:12:56
    tournent tout autour et qui vont du coup
  • 00:12:58
    emmener sur les pourtours des eau qui
  • 00:13:00
    sont plus chaudes que ce qui va se
  • 00:13:02
    produire à l'intérieur du GIR h et ça en
  • 00:13:04
    fait on est juste en train de reprendre
  • 00:13:05
    le début de l'histoire de l'interview à
  • 00:13:07
    savoir les masses d'eau chaude qui
  • 00:13:08
    viennent du golf du Mexique qui sont
  • 00:13:09
    étminé par le golf Stream qui s'est
  • 00:13:10
    cassé en tourbillon qui finalement vont
  • 00:13:12
    voyager autour qui vont parcourir le
  • 00:13:15
    pourtour du GIR subpolaire qu'est-ce qui
  • 00:13:17
    se passe au cœur c'est plus froid c'est
  • 00:13:20
    plus froid et il y a ce gros stock d'eau
  • 00:13:21
    dense au milieu qui assez facilement
  • 00:13:25
    quand il y a de l'air froid qui arrive
  • 00:13:27
    peut en fait être mis en contact avec
  • 00:13:28
    l'atmosphère parce qu'il y a juste une
  • 00:13:29
    petite couche d'eau chaude qui est en
  • 00:13:31
    surface qui peut facilement être érodée
  • 00:13:32
    h HM si on a pas de convection cette
  • 00:13:35
    petite couche d'eau chaude devient très
  • 00:13:36
    importante et là c'est beaucoup plus
  • 00:13:38
    difficile d'aller percer et d'aller
  • 00:13:39
    ventiler faire un mélange avec les au en
  • 00:13:41
    profondeur mais donc quand c'est actif
  • 00:13:43
    ce mélange convectif et c'est le cas
  • 00:13:45
    chaque hiver c'est-à-dire que chaque
  • 00:13:47
    hiver on a une convection on a un
  • 00:13:49
    transfert de chaleur de de la de l'océan
  • 00:13:51
    vers l'atmosphère alors là à cet
  • 00:13:53
    endroit-là mais à la fin on a des masses
  • 00:13:55
    d'eau qui sont plus froides que ce qui
  • 00:13:56
    était sur le pourtour donc en réalité ce
  • 00:13:59
    que Stéphan rashor décrit avec ces zones
  • 00:14:02
    localisées de refroidissement c'est des
  • 00:14:04
    zones privilégiées pour que l'océan
  • 00:14:07
    plutôt que garder la chaleur et la
  • 00:14:08
    stocker va l'avir envoyé dans
  • 00:14:10
    l'atmosphère ou va l'avoir mélangé en
  • 00:14:13
    profondeur avec les masses d'eau
  • 00:14:14
    beaucoup plus profonde et ça ne peut se
  • 00:14:16
    produire que dans des endroits qui sont
  • 00:14:18
    peu stratifiés parce que quand c'est
  • 00:14:19
    stratifié c'est vraiment une barrière
  • 00:14:22
    c'est un blocage qui empêche la
  • 00:14:23
    convection de pénétrer en profondeur
  • 00:14:25
    d'accordors donc ces zones on les a
  • 00:14:26
    observé notamment au milieu des années
  • 00:14:28
    2010 2015 2016 c'était l'anomalie alors
  • 00:14:32
    soi-disant on a parlé d'iatus aussi on
  • 00:14:34
    s'est posé la question de qu'est-ce
  • 00:14:35
    qu'on était en train d'observer est-ce
  • 00:14:36
    que c'était l'amoc qui avait diminué qui
  • 00:14:39
    s'était arrêté qui faisait qu'il y avait
  • 00:14:40
    plus de chaleur qui arrivait à cet
  • 00:14:41
    endroit-là ou est-ce que c'était autre
  • 00:14:43
    chose il y a eu beaucoup de débats et
  • 00:14:44
    beaucoup de controverse des questions
  • 00:14:45
    aussi par rapport à ce qui se passait
  • 00:14:47
    dans l'atmosphère en même temps parce
  • 00:14:49
    que il suffit pas juste d'avoir des
  • 00:14:50
    tempêtes hivernales il y a des régimes
  • 00:14:52
    de temps qui vont plus ou moins amener
  • 00:14:54
    ces conditions très fois dans
  • 00:14:55
    l'atmosphère en hiver dans dans ces
  • 00:14:57
    régions particulières la conclusion
  • 00:14:59
    c'est que tout ça il y a beaucoup de
  • 00:15:01
    variabilité naturelle qui est toujours
  • 00:15:03
    en cours et qui est toujours en train de
  • 00:15:04
    se produire et on ne sait pas encore
  • 00:15:07
    attribuer un événement précis à est-ce
  • 00:15:10
    que c'est toujours de la variité
  • 00:15:11
    naturelle à 100 % ou est-ce que c'est
  • 00:15:13
    déjà l'impact du changement climatique
  • 00:15:14
    qu'on est en train d'observer donc on
  • 00:15:16
    reviendra sur sur l'effet de de cette
  • 00:15:18
    tâche bleue euh qui se refroidit sur sur
  • 00:15:22
    sur les cartes parce que je pense que ça
  • 00:15:23
    a un effet aussi sur les conséquences
  • 00:15:24
    dans lesquelles on va revenir euh les
  • 00:15:26
    conséquences de la MOOC ou du
  • 00:15:27
    ralentissement dans quelques dans
  • 00:15:28
    quelques l' instant mais on a dit que on
  • 00:15:32
    sait pas encore s'il y a un
  • 00:15:33
    ralentissement mais on sait qu'il y en
  • 00:15:34
    aura un même un effondrement en combien
  • 00:15:37
    de temps l'effondrement peut se passer
  • 00:15:38
    parce qu'on parle de la MOOC comme un
  • 00:15:39
    peu d'un point de bascule et la
  • 00:15:41
    définition d'un point de bascu dans le
  • 00:15:43
    JC il y a quand même cette notion de de
  • 00:15:46
    de de de soudaineté tout à fait donc le
  • 00:15:49
    soudaineté dans des dans des échetents
  • 00:15:51
    climatiques on est sur de l'ordre de 10
  • 00:15:53
    à 50 ans
  • 00:15:55
    ouais voilà donc c'est c'est pareil pour
  • 00:15:58
    le MOOC c'est pareil pour la moque sauf
  • 00:16:00
    qu'il y a une énorme incertitude h sur
  • 00:16:02
    ce qu'on va se passer c'est-à-dire que
  • 00:16:04
    si si on descendait en dessous de
  • 00:16:05
    l'échelle de 10 ans on pourrait dire
  • 00:16:06
    d'échelle de 1 ans mais mais là tout de
  • 00:16:08
    suite on est en train d'observer ça
  • 00:16:09
    c'est-à-dire queil y a une année où la
  • 00:16:10
    moque est très faible et puis l'année
  • 00:16:11
    d'après la moque est très forte elle est
  • 00:16:13
    pas en train de faire un point de
  • 00:16:14
    bascule d' ner sur l'autre pour autant
  • 00:16:16
    HM donc ce qui ce qui est délicat c'est
  • 00:16:18
    que ce cette notion de point balcu se
  • 00:16:20
    superpose à cette variabilité naturelle
  • 00:16:23
    de la MOOC qui euh qui est là mais qui
  • 00:16:26
    qu'on a peu observé parce qu'encore une
  • 00:16:27
    fois depuis 2004 on a a juste 20 ans
  • 00:16:29
    d'observation donc on n' pas vu plein de
  • 00:16:32
    points de bascule on a vu plein de
  • 00:16:33
    fluctuations plein d'extrêmes dans tous
  • 00:16:35
    les sens et on doit se satisfaire de ça
  • 00:16:38
    plus de tous ces modèles avec toutes les
  • 00:16:40
    controverses associées par rapport au
  • 00:16:41
    modèle pour essayer de conclure donc un
  • 00:16:43
    point de bascule climatique c'est
  • 00:16:44
    quelque chose qui est de l'ordre de la
  • 00:16:46
    dizaine d'années h voilà jusqu'à jusqu'à
  • 00:16:49
    50 ans parce qu'il y a des points de
  • 00:16:50
    bascule qu'on va franchir et on se
  • 00:16:51
    rendra compte après ça prend au moins 50
  • 00:16:54
    ans je pense notamment au points de
  • 00:16:55
    bascule qui sont associés à la
  • 00:16:56
    criosphère d'accord donc si je si je
  • 00:17:00
    résume ça pourrait être demain et ça
  • 00:17:04
    sera effondré en 10 ans donc en 2035 ou
  • 00:17:07
    ça peut être dans 50 ans et ça prendra
  • 00:17:09
    50 ans à s'effond est-ce que c'est
  • 00:17:11
    fourchette possible d'accord et on n pas
  • 00:17:14
    parlé de comment ça ralentirait mais en
  • 00:17:15
    gros c'est la fonte de la cryosphère
  • 00:17:18
    justement qui ramène de l' 12 c'est ça
  • 00:17:20
    pas du tout c'est d'abord juste le fait
  • 00:17:22
    que tout se réchauffe et aussi bien
  • 00:17:24
    l'air en surface que les masses d'eau en
  • 00:17:27
    surface et si tout est plus chaud alors
  • 00:17:30
    on a plus ce déclencheur qui est ce
  • 00:17:32
    qu'on appelle l'instabilité statique à
  • 00:17:34
    savoir qu'il y a des masses d'eau froide
  • 00:17:35
    qui sont quelque part si tout est plus
  • 00:17:37
    chaud il y a pas de masse d'eau froide
  • 00:17:38
    qui est formée et donc il y a pas de
  • 00:17:39
    raison de faire de la convection
  • 00:17:40
    profonde et plus ça va aller plus ce
  • 00:17:42
    sera difficile à faire de la convection
  • 00:17:44
    profonde mais ça c'est c'est une idée
  • 00:17:46
    reçue ou pas l'eau tout à fait l'eau
  • 00:17:48
    froide c'est une idée reçue c'est une
  • 00:17:51
    idée l'eau oui fraîche pas froide en
  • 00:17:53
    effet l'eau L'eau dessalé frche water
  • 00:17:56
    mais voilà l'eau douce ça je chercher
  • 00:17:58
    donc l'E douce c'est une idée reçue qui
  • 00:18:01
    vient de la théorie pour laquelle on a
  • 00:18:02
    raconté la MOC au tout départ à savoir
  • 00:18:05
    c'est cette période du climat passé avec
  • 00:18:07
    ses fluctuations de climat glaciaire
  • 00:18:08
    interglaciaire on a imaginé cette
  • 00:18:10
    théorie de la moque avec ce rôle
  • 00:18:12
    particulier de la salinité qui est le
  • 00:18:14
    contraire du de la température qui vient
  • 00:18:16
    compenser c'est-à-dire que quand les
  • 00:18:18
    masses d'eau se forment qu'elles sont
  • 00:18:19
    plus lourdes parce qu'elles sont froides
  • 00:18:21
    elles sont aussi dessalé et le fait
  • 00:18:24
    qu'ell soit dessalé vient les rendre
  • 00:18:27
    moins lourdes et à inverse les masses
  • 00:18:29
    d'eau chaude qui arrivent qui sont
  • 00:18:30
    transportées elles sont légères parce
  • 00:18:32
    qu'elles sont chaudes mais elles sont
  • 00:18:33
    salées parce qu'elles viennent des
  • 00:18:34
    subtquiques et parce qu'elles sont
  • 00:18:36
    salées elles sont pas si légères elles
  • 00:18:37
    sont un peu plus lourdes le fait que la
  • 00:18:39
    température et les salénités en fait se
  • 00:18:40
    combattent un peu sur ce chantier là par
  • 00:18:42
    rapport à la densité des mass d'eau
  • 00:18:44
    c'est ça qu'on a décrit comme la
  • 00:18:45
    circulation thermoaline et c'est ça qui
  • 00:18:48
    permet d'avoir une capacité pour cette
  • 00:18:50
    circulation de s'autogénérer des
  • 00:18:53
    fluctuations c'est-à-dire que la
  • 00:18:54
    température va avoir un rôle de
  • 00:18:56
    rétroaction négative et là salénité de
  • 00:18:59
    rôle de réctroaction positive et c'est
  • 00:19:01
    le combat des deux qui fait que tout un
  • 00:19:02
    coup spontanément l'amoc peut se mettre
  • 00:19:04
    à avoir des fluctuations d'un état à
  • 00:19:06
    l'autre d'une phase à l'autre d'accord
  • 00:19:08
    et donc c'est de là que vient le rôle de
  • 00:19:10
    l'eau douce sur laamoc à savoir si on
  • 00:19:12
    rajoute de l'eau douce on empêche les
  • 00:19:14
    masses d'eau en surface dans la mer du
  • 00:19:15
    Labrador de devenir plus dense et
  • 00:19:17
    résultat elles peuvent plus plonger mais
  • 00:19:19
    on a compris maintenant que c'est une
  • 00:19:20
    convection mais la convection ne peut
  • 00:19:22
    plus se passer et du coup tout s'arrête
  • 00:19:24
    bon cette idéelà c'est encore une fois
  • 00:19:26
    ça vient de l'étude des climat passés à
  • 00:19:28
    l'heure actuelle certes on libère
  • 00:19:30
    beaucoup d'eau douce dans l'Atlantique
  • 00:19:32
    Nord et d'ailleurs pas que parce que la
  • 00:19:34
    criryosphère fond mais surtout parce que
  • 00:19:36
    le cycle hydrologique d'évaporation
  • 00:19:38
    précipitation est intensifié donc une
  • 00:19:40
    grande partie de l'eau douce
  • 00:19:41
    supplémentaire qui est dans l'Atlantique
  • 00:19:42
    Nord c'est à cause de ces précipitations
  • 00:19:44
    mais quand on regarde précisément le
  • 00:19:45
    trajectoire de cette e douse et où
  • 00:19:47
    est-ce qu'on va la retrouver en fait on
  • 00:19:48
    la retrouve pas plus que ça aux endroits
  • 00:19:50
    où il y a la formation d'au dan ou
  • 00:19:52
    plutôt quand il y a de la formation d'au
  • 00:19:54
    danse elle est aussi dessalée et donc ça
  • 00:19:57
    n'est pas un problème pour faire de l'au
  • 00:19:59
    avoir de l'eau dessalée c'est pour ça
  • 00:20:01
    que dans le futur le premier moteur de
  • 00:20:02
    ralentissement de la MOOC c'est pas la
  • 00:20:04
    salinité mais c'est l'augmentation des
  • 00:20:06
    température et de la chaleur parce que
  • 00:20:08
    c'est ça ce qui semble être le critère
  • 00:20:09
    déterminant au premier ordre pour dire
  • 00:20:12
    si on peut faire une masse d'eau ou pas
  • 00:20:13
    alors après il est évident que la
  • 00:20:15
    salinité joue quand même un rôle mais
  • 00:20:16
    qui va se rajouter à cela autrement dit
  • 00:20:19
    si on est dans un futur avec des masses
  • 00:20:21
    d'eau plus chaude plus légères en
  • 00:20:22
    surface et en plus elles sont plus
  • 00:20:24
    dessalées soit à cause des
  • 00:20:26
    précipitations soit à cause de la fond
  • 00:20:27
    du grandland bon ben là dans ces cas-là
  • 00:20:29
    on a toutes les bonnes raisons de ne pas
  • 00:20:30
    faire ce mélange convectif et donc de ne
  • 00:20:32
    pas pouvoir entraîner la MOOC d'accord
  • 00:20:35
    euh donc le l'élément numéro 1 de la
  • 00:20:39
    convection c'est la différence de
  • 00:20:41
    température entre l'eau et l'atmosphère
  • 00:20:44
    exactement d'accord et en deuxième il y
  • 00:20:46
    a la salinité et j'imagine que ça
  • 00:20:48
    pourrait être un point de bascule aussi
  • 00:20:50
    quand les deux saditionne bon on sa pas
  • 00:20:53
    mais dans le climat futur ce qui est sûr
  • 00:20:54
    c'est que les deux vont aller dans la
  • 00:20:55
    même direction c'est pour c'est ça aussi
  • 00:20:57
    qui fait qu'on est à peu près TR sûr que
  • 00:20:59
    la moque va s'arrêter c'est qu'en fait
  • 00:21:00
    on va avoir les deux rôles qui vont se
  • 00:21:02
    superposer et on est sûr qu'il va
  • 00:21:04
    s'arrêter dans n'importe quel scénario
  • 00:21:06
    d'émission ouais même le 1.6 donc le le
  • 00:21:08
    plus même celui-là oui ça s'arrête
  • 00:21:10
    d'accord alors celui exactement ce
  • 00:21:13
    scénario là et exactement tous les
  • 00:21:14
    modèles j'ai pas les figures en tête ben
  • 00:21:16
    de toute façon je pense qu'il a été
  • 00:21:18
    balayé la revers de la main ces
  • 00:21:20
    dernières années enfin
  • 00:21:22
    l'objectif5 lui il est un peu caduc euh
  • 00:21:25
    donc comme ça va arriver euh on va se
  • 00:21:28
    pencher mainant sur les implications de
  • 00:21:30
    de cet arrêt ou de ce ralentissement ou
  • 00:21:32
    voilà enfin le ralentissement puis de
  • 00:21:34
    l'arrêt est-ce que vous pouvez nous
  • 00:21:37
    lister les les effets que ça aurait
  • 00:21:40
    alors on a déjà parlé du du stockage du
  • 00:21:42
    carbone il y en aurait moins donc
  • 00:21:44
    l'océan sera un pine de carbone moins
  • 00:21:46
    efficace globalement il y a quoi d'autre
  • 00:21:48
    par exemple la biodiversité marine par
  • 00:21:51
    exemple je que serait inteinte aussi
  • 00:21:53
    alors ça on va peut-être parler d'abord
  • 00:21:55
    des effets à court terme qui sont
  • 00:21:56
    attendus à savoir que à court TER terme
  • 00:21:58
    l'océan il joue quand même ce rôle de
  • 00:22:00
    couverture thermique ou de thermostat
  • 00:22:02
    pour tous les continents qui sont autour
  • 00:22:03
    et donc un arrêt de la MOOC c'est un
  • 00:22:05
    arrêt du transport de la chaleur au
  • 00:22:07
    haute latitude et donc on s'attend à ce
  • 00:22:09
    que ce soit des conditions sur les
  • 00:22:11
    continents qui sont tout autour qui soi
  • 00:22:13
    finalement tel que ce qu'on voit avec le
  • 00:22:14
    changement climatique mais en pire
  • 00:22:16
    notamment par exemple des canicules en
  • 00:22:18
    été qui sont encore plus fortes pourquoi
  • 00:22:20
    parce que l'océan est chaud il peut pas
  • 00:22:21
    refroidir il est encore plus chaud il
  • 00:22:23
    est toujours plus chaud en surface donc
  • 00:22:24
    il peut pas jouer ce rôle le thermostat
  • 00:22:26
    donc on s'attend à des canicules plus
  • 00:22:27
    chaudes en été et par contre on s'attend
  • 00:22:30
    à des événements en hiver plus radicaux
  • 00:22:32
    aussi plus extrêmes donc des
  • 00:22:33
    températures en hiver plus froides plus
  • 00:22:35
    de précipitation de neige par exemple en
  • 00:22:37
    Scandinavie donc en fait c'est des
  • 00:22:39
    extrêmes qui sont plus marqués et suite
  • 00:22:41
    à ces conditions sur les continents il y
  • 00:22:44
    a bien évidemment toutes les impacts sur
  • 00:22:45
    les écosystèmes sur la production de
  • 00:22:47
    nourriture et cetera par rapport au
  • 00:22:49
    niveau de la mer on s'attend aussi à des
  • 00:22:50
    conséquences qui a une augmentation du
  • 00:22:52
    niveau de la mer à peu près partout dans
  • 00:22:53
    tout l'Atlantique Nord et pour les
  • 00:22:55
    écosystèmes dans l'océan c'est ça qui va
  • 00:22:57
    avoir un impact c'est d'une part le fait
  • 00:22:59
    que l'augmentation de la température
  • 00:23:00
    sera partout et sera plus généralisé
  • 00:23:02
    cette surstratification c'est ça aussi
  • 00:23:05
    qui empêche l'oxygène profond des océans
  • 00:23:07
    de remonter et d'alimenter les couches
  • 00:23:09
    fotiques là où la vie est en train de se
  • 00:23:10
    développer en plus de la hausse du
  • 00:23:13
    niveau de la mer qui va changer le trait
  • 00:23:15
    de côte et qui va déplacer les
  • 00:23:16
    écosystèmes voilà on a un cocktail
  • 00:23:18
    d'étonnant donc juste je reviens sur ce
  • 00:23:20
    que vous venez de lister les hiver plus
  • 00:23:23
    froid et les étés plus chauds on parle
  • 00:23:25
    de l'Europe on parle de l'Europe mais
  • 00:23:26
    attention c'est pas tout l'hiver plus
  • 00:23:28
    froid c'est les événements hivernaux
  • 00:23:31
    extrêmes là seront encore plus intenses
  • 00:23:33
    d'accord de même que les événements
  • 00:23:35
    estivaux extrême qu' a plutôt du chaud
  • 00:23:39
    seront encore plus chaud donc on aura
  • 00:23:41
    des hivers en moyenne plus chauds sauf
  • 00:23:43
    qu'on aura plus de chance d'avoir des
  • 00:23:46
    une semaine de semaines plus fr gros
  • 00:23:48
    tempête de neige exactement et on parle
  • 00:23:50
    des pays qui sont qui ont qui sont des
  • 00:23:52
    pays côtiers ou alors c'est l'Europe
  • 00:23:54
    même dans les terres c'est toute
  • 00:23:55
    l'Europe de l'Ouest donc c'est jusqu'à
  • 00:23:57
    la toute la toute la Scandinavie et
  • 00:24:00
    alors après le régime change vraiment
  • 00:24:03
    quand on arrive à l'est de l'Allemagne
  • 00:24:04
    et vers la Pologne là on a quand même un
  • 00:24:07
    un type de de climat qui est voilà qui
  • 00:24:10
    est très différent Plô avec des masses
  • 00:24:12
    d'air qui sont différentes des
  • 00:24:13
    trajectoires et C d'accord donc quand on
  • 00:24:17
    parle de de d'élévation niveau de la mer
  • 00:24:19
    au J je pense qu'on disait
  • 00:24:21
    entre 30 cm et 1,50 selon les scénarios
  • 00:24:25
    donc il faut rajouter 1 m par rapport à
  • 00:24:27
    ça non il faut être qu'on est sur le M50
  • 00:24:29
    on est sûr qu'on est sur le 1 50
  • 00:24:31
    d'accord euh un minimum j'imagine parce
  • 00:24:33
    qu'il y a des scénarios l'émission après
  • 00:24:35
    le problème aussi de ces amplitude pour
  • 00:24:37
    qui sont donnés dans le GC c'est qu'il
  • 00:24:38
    faut vraiment regarder à l'échelle
  • 00:24:40
    locale ce qu'il faut en dire
  • 00:24:42
    c'est-à-dire que l'élévation du niveau
  • 00:24:43
    de la mer c'est à l'échelle globale donc
  • 00:24:45
    c'est pas que l'Atlantique Nord et il y
  • 00:24:47
    a des endroits où le niveau de la mer
  • 00:24:48
    est en train de diminuer et après quand
  • 00:24:50
    on essaie de se poser la question
  • 00:24:51
    d'élévation par exemple dans le au large
  • 00:24:53
    du monts-michel alors là il y a des
  • 00:24:55
    effets locaux qui se superposent à la
  • 00:24:57
    fois les courants
  • 00:24:59
    mais M de terrain sdim et et et ça c'est
  • 00:25:02
    intéressant parce que vous dites qu'il y
  • 00:25:03
    a des endroits où le niveau de la mer
  • 00:25:04
    baisse et le niveau de la mer monte
  • 00:25:07
    c'est c'est dû parce que je sais que les
  • 00:25:08
    climatosceptiques s'en réjusent parce
  • 00:25:10
    qu'il se trouent le petit endroit sur la
  • 00:25:11
    carte où ça a baissé et puis dire mais
  • 00:25:13
    donc ça c'est dû à quoi au vent c'est du
  • 00:25:15
    alors non c'est pas dû au vent c'est dû
  • 00:25:16
    au fait qu'il y a des régimes océaniques
  • 00:25:18
    qui a des dynamiques et il y a des
  • 00:25:19
    provinces et en fait il y a des
  • 00:25:20
    provinces qui ont certaines dynamiques
  • 00:25:22
    et qui vont dans le futur évoluer dans
  • 00:25:23
    une direction ou dans une autre des
  • 00:25:24
    provinces dans l'eau provinces dans
  • 00:25:26
    l'eau on est en train de parler de
  • 00:25:27
    provinces dans l'eau donc ça c'est c'est
  • 00:25:28
    juste si on se focalise que sur le on va
  • 00:25:31
    dire le la phase liquide donc l'eau qui
  • 00:25:33
    est dans les océans après il y a des
  • 00:25:35
    endroits au niveau de la mer baisse
  • 00:25:36
    parce que c'est la terre qui remonte
  • 00:25:37
    typiquement tout ce qui est le nord de
  • 00:25:39
    la de la Scandinavie en fait on est
  • 00:25:41
    toujours sous l'effet du rebond après le
  • 00:25:43
    dernier maximum glaciaire qui est que
  • 00:25:45
    quand il y avait une grosse calotte de
  • 00:25:46
    glace qui était posée la terre était
  • 00:25:47
    enfoncée sous le poids de la calotte de
  • 00:25:49
    glace cette calotte a disparu mais on
  • 00:25:51
    est toujours dans le temps géologique de
  • 00:25:53
    remonter de la croûte terrestre à cet
  • 00:25:56
    endroit-là donc à cet endroit-là au
  • 00:25:57
    niveau mer diminue parce que la terre
  • 00:25:59
    remonte comme un ressort et comme un
  • 00:26:01
    ressort exactement de la même manière il
  • 00:26:02
    y a des endroits où la croûte terrestre
  • 00:26:04
    s'enfonce et là dans ces caslà niveau de
  • 00:26:06
    la mer remonte encore plus et c'est
  • 00:26:08
    notamment le cas des grandes villes des
  • 00:26:09
    grandes métropoles qui sont en façade
  • 00:26:10
    côtière parce que le poids de
  • 00:26:13
    l'infrastructure de la métropole pèse
  • 00:26:14
    sur la côte terrestre qui a tendance à
  • 00:26:16
    s'enfoncer dans les Delta aussi
  • 00:26:18
    exactement asiatique euh donc bon dans
  • 00:26:22
    l'introduction je vous connaissez
  • 00:26:24
    l'introduction que j'ai fait tout à
  • 00:26:25
    l'heure j'ai parlé du jour d'après où il
  • 00:26:27
    y a une banquise qui s'installe un peu
  • 00:26:29
    partout euh bon c'est pas du tout ça
  • 00:26:31
    c'est pas du tout ça d'accord alors si
  • 00:26:33
    peut-être ça a été ça donc les échelles
  • 00:26:35
    de temps sont pas bonne c'est beaucoup
  • 00:26:36
    trop rapide dans le film ouis mais
  • 00:26:38
    peut-être cet aspect banquise versus pas
  • 00:26:40
    banquise c'était ça dans le climat du
  • 00:26:43
    passé peut-être ce qui est sûr c'est que
  • 00:26:44
    tout de suite on peut pas pr on peut pas
  • 00:26:47
    juste calquer ça ça c'était l'image
  • 00:26:49
    qu'on en avait si le climat n'avait pas
  • 00:26:50
    changé par ailleurs mais en ce moment le
  • 00:26:52
    fait que le climat change par ailleurs
  • 00:26:54
    et que du coup le rôle de l'océan et le
  • 00:26:55
    rôle de la MOOC par rapport au climat
  • 00:26:57
    est différent ouais ça on ne peut pas
  • 00:27:00
    faire l'erreur de l'oublier euh donc on
  • 00:27:03
    va revenir sur les sur les conséquences
  • 00:27:05
    il y en a une qui m'inquiète tout
  • 00:27:07
    particulièrement c'est le régime de
  • 00:27:09
    précipitation qui change c'est ça ouais
  • 00:27:11
    et est- que vous pouvez nous parler ben
  • 00:27:13
    déjà de quelle manière il change euh et
  • 00:27:14
    aussi les implications sur les récoltes
  • 00:27:16
    de céréales si c'est quelque chose que
  • 00:27:18
    vous avez étudié ou qui vous avez lu euh
  • 00:27:20
    alors euh je non c'est pas quelque chose
  • 00:27:23
    sur lequel je suis très experte donc je
  • 00:27:25
    peux en parler parce que j'ai lu le
  • 00:27:26
    rapport du GC moi-même savoir la
  • 00:27:28
    synthèse qui en était faite il faut
  • 00:27:30
    distinguer les modifications du cycle
  • 00:27:32
    hydrologique dans la bande équatoriale
  • 00:27:34
    et au moyenne latitude donc au moyenne
  • 00:27:36
    laattitude j'en ai parlé on a une
  • 00:27:38
    intensification du cycle hydrologique
  • 00:27:40
    avec finalement plus d'évaporation à
  • 00:27:43
    l'équateur et donc plus de précipitation
  • 00:27:45
    au moyenne latitude ce qui nous importe
  • 00:27:46
    là moyenne latitude c'est chez nous quoi
  • 00:27:48
    c'est chez nous voilà c'est chez nous et
  • 00:27:50
    c'est ce qu'on appelle la cellule de
  • 00:27:51
    hadle dans l'atmosphère et ça en fait
  • 00:27:53
    sur l'année ça va faire plus de
  • 00:27:55
    précipitation mais ce qu'on a remarqué
  • 00:27:56
    c'est qu'on avait une concentration de
  • 00:27:58
    ces événements prép précipitants sur des
  • 00:28:00
    fenêtres de temps assez courtes et et
  • 00:28:03
    donc ça fait des extrêmes et résultat ça
  • 00:28:05
    fait en fait de l'eau qui est pas
  • 00:28:07
    forcément disponible pour les
  • 00:28:08
    écosystèmes qui sont en train de se
  • 00:28:09
    développer ça c'est ce qu'on observe
  • 00:28:10
    maintenant et ça c'est naturellement
  • 00:28:12
    sans modification de la MOOC et ce que
  • 00:28:14
    dit le rapport du JEC c'est qu'avec une
  • 00:28:16
    une un arrêt de la MOOC ce sera ça
  • 00:28:18
    encore pire et encore plus important
  • 00:28:20
    l'évolution autour de la PO équatoriale
  • 00:28:23
    il est en fait de nature à peu près
  • 00:28:25
    similaire c'est-à-dire que avec un arrêt
  • 00:28:27
    de la MOOC on va voir encore plus de
  • 00:28:28
    précipitations dans la bande où il y a
  • 00:28:30
    les grosses précipitations sur
  • 00:28:31
    l'équateur et encore plus d'évaporations
  • 00:28:33
    dans les zones qui sont désertiques donc
  • 00:28:35
    qui sont un tout petit peu à l'écart de
  • 00:28:36
    de l'équateur qui seront encore plus
  • 00:28:38
    désertiques mais sur ça par exemple je
  • 00:28:39
    sais qu'il y a des grosses controverses
  • 00:28:41
    autour de l'évolution du Sahel par
  • 00:28:43
    exemple qui est une région qui est
  • 00:28:45
    désertique mais qui n'a pas toujours été
  • 00:28:46
    désertique qui étéit vert par le passé
  • 00:28:49
    et on se pose la question dans le futur
  • 00:28:50
    dans quelle mesure la désertification va
  • 00:28:53
    continuer ou au contraire est-ce qu'on
  • 00:28:54
    va retourner vers un Sael vert et ça
  • 00:28:56
    c'est des controverses qui sont très
  • 00:28:57
    intéressantes qui font beaucoup
  • 00:28:59
    sensation sur en effet les les les
  • 00:29:02
    espaces de discussion de public non
  • 00:29:05
    averti par rapport au côté dramatique
  • 00:29:07
    des conséquences du changement
  • 00:29:09
    climatique non je pense queil faut il
  • 00:29:11
    faut pas s'en réjouir de ça il faut il
  • 00:29:13
    faut juste se poser la question de de
  • 00:29:15
    quelle est l'incertitude qu'on a par
  • 00:29:16
    rapport à certaines régions je pense que
  • 00:29:19
    le changement climatique personne ne
  • 00:29:20
    peut s'en réjouir nulle part est-ce que
  • 00:29:23
    vous pensez que l'arrêt de laamoc
  • 00:29:24
    pourrait déclencher d'autres points de
  • 00:29:26
    bascule
  • 00:29:28
    non ça on sait pas du tout euh ça on
  • 00:29:30
    sait pas et euh c'est pas parce que j'ai
  • 00:29:32
    pas réfléchi mais c'est parce que on la
  • 00:29:35
    la méthode scientifique c'est de
  • 00:29:36
    remettre en question ce qu'on croit
  • 00:29:37
    savoir pour essayer d'aller plus loin et
  • 00:29:39
    pour étoffer nos connaissances et donc
  • 00:29:42
    ce point de bascule de la moque c'est à
  • 00:29:43
    la fois quelque chose auquel on s'attend
  • 00:29:45
    parce que les modèles euh parce que la
  • 00:29:48
    théorie mais c'est tellement pas quelque
  • 00:29:51
    chose qu'on a déjà observé que ça reste
  • 00:29:54
    à l'état d'une hypothèse euh qu'on que
  • 00:29:57
    d'un point de vue scientifique on est
  • 00:29:58
    impatient de confirmer d'un point de vue
  • 00:30:00
    sien un peu moins parce qu'on sait que
  • 00:30:02
    les conséquences seront désastreuses
  • 00:30:04
    mais j'ai rarement lu d'études qui
  • 00:30:06
    raconte qu'est-ce qui va se passer après
  • 00:30:08
    le point de bascule de la moque et donc
  • 00:30:09
    notamment est-ce que ça entraînerait un
  • 00:30:10
    autre point de bascul HM euh donc ce que
  • 00:30:14
    vous dites c'est très grave ce que vous
  • 00:30:16
    décrivez tous les effets mais vous vous
  • 00:30:18
    paraissez pas particulièrement inquiet
  • 00:30:20
    parce que j'imagine que vous baignez
  • 00:30:21
    dedans depuis 20 ans euh néanmoins en
  • 00:30:25
    tant que voilà citoyen quand on regarde
  • 00:30:27
    la vidéo et cetera on se pose quand même
  • 00:30:28
    la question en fait c'est bizarre parce
  • 00:30:29
    que c'est c'est c'est grave ce qu'elle
  • 00:30:31
    dit mais par contre elle a pas l'air
  • 00:30:32
    inquiète est-ce que pensez que on doit
  • 00:30:35
    s'inquiéter est-ce que vous pensez que
  • 00:30:37
    le scientifique il doit aussi
  • 00:30:39
    transporter des émotions comme les
  • 00:30:40
    courants transportent la chaleur ou
  • 00:30:43
    alors est-ce qu'il doit rester
  • 00:30:44
    factuel alors c'est c'est c'est une
  • 00:30:47
    question qui est très pertinente et et à
  • 00:30:49
    laquelle je je veux répondre
  • 00:30:51
    euh je suis très inquiète pour le futur
  • 00:30:54
    je j'ai j'ai des enfants et et je j'aime
  • 00:30:57
    bien le le dire parce que je suis très
  • 00:30:59
    inquiète pour mes filles à savoir dans
  • 00:31:01
    quel monde elles vont vivre mais mais
  • 00:31:02
    même avant elle c'est moi dans quel
  • 00:31:03
    monde je vais vieillir et qu'est-ce que
  • 00:31:05
    je vais voir autour de moi et d'un point
  • 00:31:07
    de vue scientifique j'ai aucun problème
  • 00:31:08
    à utiliser les termes de catastrophe
  • 00:31:10
    parce que je pense que même le terme de
  • 00:31:11
    catastrophe il est encore sous-estimé
  • 00:31:13
    par rapport à ce qui va se produire
  • 00:31:14
    encore plus si la moque s'arrête
  • 00:31:17
    pourquoi j'arrive à le dire comme ça
  • 00:31:18
    avec le sourire c'est d'une part parce
  • 00:31:20
    que j'ai beaucoup travaillé moi-même par
  • 00:31:22
    rapport à ces angoisses et et donc je
  • 00:31:25
    ressens de l'écho anxiété mais je n'en
  • 00:31:28
    souffre plus tellement je suis imprégné
  • 00:31:29
    par ça au quotidien en fait si si si
  • 00:31:32
    grosso modo si si j'avais pas fait ce
  • 00:31:34
    travail je serais pas là du tout en fait
  • 00:31:36
    je serai plus là je réussis à être là
  • 00:31:39
    parce que j'ai trouvé ma manière
  • 00:31:40
    d'affronter cette anxiété et la
  • 00:31:43
    transformer en action et une première
  • 00:31:45
    action c'est de venir raconter ça ici
  • 00:31:46
    alors les autres actions pour que je
  • 00:31:48
    garde le sourire que j'ai envie de me
  • 00:31:49
    lever le matin ben c'est qu'en fait
  • 00:31:51
    moi-même personnellement j'ai finalement
  • 00:31:53
    atteint une cohérence entre mon mode de
  • 00:31:56
    vie mon mode de travail et ce que je
  • 00:31:58
    vois au travers de mon travail et au
  • 00:32:00
    travers de la science à savoir
  • 00:32:03
    transformer mon quotidien transformer
  • 00:32:05
    aussi mes sources de réjouissance et de
  • 00:32:07
    plaisir pour qu'elle soit plus en en
  • 00:32:10
    contradiction par rapport à ce que je
  • 00:32:11
    sais qui est en train de se produire
  • 00:32:12
    mais au contraire que ce soit même si
  • 00:32:14
    c'est infinitécial même si c'est
  • 00:32:17
    secondaire par rapport même si ça n'a
  • 00:32:18
    aucun rôle au moins je fais ma part du
  • 00:32:20
    Colibri qui fait que moi-même je me sens
  • 00:32:22
    à l'aise à raconter en effet toutes ces
  • 00:32:24
    horreurs ces horreurs aussi c'est un
  • 00:32:27
    vrai débat est-ce qu'on le dit comme ça
  • 00:32:29
    ou pas c'est-à-dire que j'ai des
  • 00:32:29
    collègues qui préfèrent avoir un langage
  • 00:32:31
    beaucoup plus édulcoré au contraire on
  • 00:32:33
    me dit souvent que moi j'ai un un
  • 00:32:35
    langage très franc et que je dis les
  • 00:32:37
    choses de façon un peu crue c'est vrai
  • 00:32:39
    c'est un trait de ma personnalité je
  • 00:32:41
    crois qu'il faut tous reconnaître qu'on
  • 00:32:42
    a chacun notre façon de communiquer qui
  • 00:32:43
    li à notre personnalité et c'est vrai
  • 00:32:46
    que je j'ai tendance à parfois m'agacer
  • 00:32:49
    quand les gens me disent mais non mais
  • 00:32:51
    ça va pas être si pire rendez-vous
  • 00:32:53
    compte vous pouvez pas dire les choses
  • 00:32:55
    comme ça ben si moi je d'un point de vue
  • 00:32:57
    si citoyen je pense qu'on n'est pas
  • 00:32:59
    encore passé suffisamment vite à
  • 00:33:00
    l'action de transformer nos sociétés
  • 00:33:02
    parce que justement les gens ne prennent
  • 00:33:04
    pas la mesure de ce qui est réellement
  • 00:33:06
    en train de se passer alors oui il y a
  • 00:33:08
    des risques en terme de société que
  • 00:33:10
    certains paniquent et et ne sachent pas
  • 00:33:13
    gérer cette peur en effet c'est vrai et
  • 00:33:16
    je prends un risque en parlant de cette
  • 00:33:17
    manière-là de paniquer certaines
  • 00:33:19
    personnes mais c'est pour ça qu'on
  • 00:33:21
    s'arrête pas ici tout de suite sur
  • 00:33:22
    l'interview et que je veux raconter
  • 00:33:23
    aussi qu'on a les solutions donc dans le
  • 00:33:25
    rapport du JEC dans la partie 3
  • 00:33:28
    en fait on sait qu'on a toutes les
  • 00:33:29
    solutions pour arrêter tout de suite le
  • 00:33:31
    problème du changement climatique et en
  • 00:33:32
    plus on a mis un prix dessus et ce prix
  • 00:33:34
    on peut se le payer à l'échelle de la
  • 00:33:36
    planète donc en fait le problème il est
  • 00:33:38
    pas de pas savoir le problème il est
  • 00:33:40
    politique il est sociétal pourquoi on ne
  • 00:33:43
    veut pas terminer ce problème de
  • 00:33:44
    changement
  • 00:33:45
    climatique alors j'aurais bien voulu
  • 00:33:48
    rester sur cette note optimistme mais
  • 00:33:49
    j'ai une dernière question ben c'est pas
  • 00:33:52
    grave tu montras j'aurais d tu
  • 00:33:55
    chantage mais tu vas pas perdre mon
  • 00:33:56
    optimis t'inquite pas je pense que il y
  • 00:33:58
    a moyen de la tourner vers l'optimisme
  • 00:34:00
    aussi ouis alors j'ai un peu travaillé
  • 00:34:01
    sur l'adaptation au changement
  • 00:34:02
    climatique et donc on se base sur des
  • 00:34:06
    des scénarios par exemple comme la la
  • 00:34:08
    trac 3 par exemple se passer sur un
  • 00:34:10
    scénario de de réchauffement de 4 degrés
  • 00:34:12
    en France sauf que en travaillant dessus
  • 00:34:14
    à aucun moment on s'est dit qu'on allait
  • 00:34:16
    préparer les collectivités les
  • 00:34:18
    territoires les entreprises à des hivers
  • 00:34:21
    classiales ouais c'est plutôt l'inverse
  • 00:34:23
    on se disait que ça c'était un problème
  • 00:34:24
    d'hier ouais est-ce que tu penses que
  • 00:34:27
    que avec ce potentiel arrêt de la MOOC
  • 00:34:30
    euh la la dynamique de l'adaptation qui
  • 00:34:33
    s'est engagée ces dernières années elle
  • 00:34:36
    est pas déjà caduque alors non elle est
  • 00:34:38
    pas déjà caduque parce que par exemple
  • 00:34:41
    isoler son logement c'est quelque chose
  • 00:34:43
    qui va te être au bénéfique que ce soit
  • 00:34:46
    pour des événements très froids l'hiver
  • 00:34:48
    et pour des événements très chaud l'été
  • 00:34:49
    h être résilient en terme de d'énergie
  • 00:34:53
    savoir se contenter de très peu
  • 00:34:54
    d'énergie pour assurer un confort dans
  • 00:34:57
    son quotidien ça aussi ça va nous servir
  • 00:34:59
    dans tous les événements extrêmes et là
  • 00:35:00
    on parle du chaud et du froid mais à
  • 00:35:02
    court terme et on l'a vécu au printemps
  • 00:35:04
    en fait les événements qui ont plus
  • 00:35:06
    marqué la société dans l'Hexagone
  • 00:35:08
    c'était pas du très chaud très froid
  • 00:35:09
    c'était des très grosses précipitations
  • 00:35:11
    et des très grosses sécheresses et là
  • 00:35:13
    sur le coup oui on est un peu vierge de
  • 00:35:15
    solution par rapport à nos sources
  • 00:35:16
    d'alimentation on a perdu beaucoup de de
  • 00:35:19
    fruits de légumes il y a des il y a des
  • 00:35:21
    quantités incroyable de de production de
  • 00:35:24
    de qui sont pour nous nourrir qui n'ont
  • 00:35:26
    pas été rendu poss possible à cause de
  • 00:35:28
    ces accidents climatiques oui sur ça on
  • 00:35:30
    est en retard il faut très très vite
  • 00:35:31
    s'adapter alors est-ce que c'est la trac
  • 00:35:32
    V3 ou la V12 qui sera la bonne je ne
  • 00:35:35
    sais pas c'est pas dans ma compétence
  • 00:35:37
    par contre ce qui est sûr c'est qu'il
  • 00:35:38
    faut très vite le faire et j'entends
  • 00:35:40
    encore tellement de gens qui hésitent
  • 00:35:41
    notamment à cause de la controverse sur
  • 00:35:43
    la moque oui mais on sait pas encore
  • 00:35:45
    vraiment si la moque elle va s'arrêter
  • 00:35:46
    ou pas c'est pour ça que je prends le
  • 00:35:47
    temps de venir expliquer ça c'est qu'en
  • 00:35:49
    fait on on nous scientifiques
  • 00:35:51
    éventuellement on a le temps de
  • 00:35:52
    réfléchir à quand est-ce que la MOOC
  • 00:35:53
    s'arrête mais en tant que société on a
  • 00:35:55
    plus le temps de se poser la question il
  • 00:35:57
    faut très vite vite s'engager dans cette
  • 00:35:59
    transition qui est très profonde qui va
  • 00:36:03
    remettre en question énormément des
  • 00:36:04
    piliers de notre société oui ça c'est
  • 00:36:06
    certain je crois qu'il faut pas
  • 00:36:07
    édulcorer il faut surtout pas se dire
  • 00:36:09
    que des changements à minima ça suffira
  • 00:36:11
    non c'est pas vrai il faut tout
  • 00:36:13
    transformer mais la bonne solution la
  • 00:36:15
    bonne nouvelle c'est qu'on sait ce qu'il
  • 00:36:16
    faut faire et on sait qu'on peut y
  • 00:36:18
    arriver donc en fait pour moi il ne
  • 00:36:20
    manque plus que le courage de s'engager
  • 00:36:22
    dans cette direction voilà ce sera le le
  • 00:36:25
    mot de la fin merci jolid merci beaucoup
  • 00:36:27
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