Our Planet | Frozen Worlds | FULL EPISODE | Netflix

La série débute par une réflexion sur les 50 années passées depuis que l'humanité a exploré la Lune, soulignant comment la population mondiale a doublé et mettant en lumière l'interconnexion entre l'homme et la nature. Elle souligne l'impact humain sur les régions polaires, auparavant jugées inaccessibles, et les changements climatiques qui les affectent au-delà des pôles, jusqu'à la planète entière.

L'Antarctique, décrit comme l'endroit le plus froid de la Terre, voit sa surface gelée plus que doubler en hiver. Avec le dégel printanier, la vie se réveille, notamment sur la péninsule qui dégèle en premier. Les manchots papous viennent s'y reproduire, gravissant de dures pentes pour trouver les rares rochers non recouverts de glace pour pondre leurs œufs. On observe une croissance de leur population en raison des températures qui augmentent.

La fonte des glaces laisse place à un monde caché sous la banquise, où la lumière stimule la croissance des algues, alimentant un écosystème riche en krill. Ce krill nourrit à la fois les manchots papous et les baleines à bosse qui voyagent des tropiques pour se nourrir en Antarctique. Leur nombre a augmenté depuis l'interdiction de la chasse à la baleine, mais le krill et son écosystème restent menacés par la fonte des glaces.

Des orques, principales prédatrices des mers polaires, chassent les manchots et participent à l'équilibre écologique de la région. L'Antarctique maintient un écosystème complexe où la glace joue un rôle central en transportant des nutriments. Ces mers sont essentielles à la faune locale et fournissent aussi des ressources aux océans du monde entier, contribuant à réguler le cycle climatique planétaire.

Ailleurs, sur l'île de Géorgie du Sud, les albatros et les manchots royaux montrent comment la faune s'est adaptée pour éviter les prédateurs terrestres, bien que les mammifères marins comme les léopards de mer demeurent une menace. Les défis alimentaires deviennent plus critiques alors que le déclin de 40 % des reproducteurs met en péril la survie de nombreuses espèces, qui affrontent aussi les dures réalités du changement climatique.

Le fragile équilibre de l'écosystème est clairement illustré par les jeunes albatros qui peinent à survivre avec la diminution du retour des parents nourriciers, et par les éléphants et léopards de mer, qui retardent leur retour en Antarctique. Une tension constante entre prédateurs et proies, où chaque victoire est durement gagnée, montre comment les espèces s'efforcent de s'adapter aux nouvelles conditions environnementales.

Plus au nord, en Arctique, l'ours polaire chasse le phoque dans une lutte pour la survie sur une banquise en déclin rapide. Le réchauffement a retardé la formation de la glace, exposant les jeunes phoques et forçant les ours à chasser à découvert. Cette perte d'habitat pèse lourdement sur la chaîne alimentaire arctique, menaçant nourriture et abris nécessaires pour que les ours et les autres espèces puissent prospérer.

Les adaptations des narvals à la fonte de la glace sont notables voire mystérieuses: ils naviguent dans l'Arctique à la recherche de nouvelles routes de chasse. Cette banquise est non seulement vitale pour l'écosystème, mais elle influence aussi globalement le climat en réfléchissant la chaleur solaire. La perte rapide de cette glace renforce le réchauffement, prédisposant à un cercle vicieux climatique.

La tragique situation des morses incapables de trouver de la glace pour se reposer montre avec intensité les effets aigus du réchauffement. Des rassemblements massifs et périlleux sur la terre conduisent à des accidents tragiques, émouvant bon nombre de ces créatures à risques inimaginables autrefois. Ce phénomène récurrent témoigne des graves bouleversements en cours, affectant profondément les écosystèmes arctiques.